Afin de promouvoir mon premier roman jeunesse Journal d’une ado expatriée et de rencontrer des lecteurs mais aussi des acteurs du livre, j’ai décidé de participer à des salons dans ma région.
Le 8 octobre 2017, je me suis donc rendue à Corsept, une petite commune de Loire-Atlantique, qui organisait son salon du livre. Voici un épisode de mes aventures d’auteur jeunesse, au fil duquel je partage quelques infos et conseils.
Leçon n°1 : s’inscrire très en amont de la date du salon
Journal d’une ado expatriée est sorti en juin 2017 mais j’ai commencé à me renseigner sur les salons du livre bien avant sa publication. Bien m’en a pris car la réservation d’un espace sur des salons gratuits locaux se fait environ six mois à l’avance pour que son dossier soit retenu.
J’ai utilisé plusieurs canaux d’information pour dégotter les salons qui me conviendraient afin d’yfaire mes premières armes :
- un groupe informel d’auteurs, rencontrés dans le cadre de Mobilis, qui a diffusé des informations sur des salons qui auraient lieu à l’automne 2017 ;
- le site internet l’agenda des salons.
En mai 2017, j’ai donc constitué trois dossiers de candidature alors que mon livre n’était pas encore publié mais en bonne voie de l’être. Je n’ai obtenu que deux réponses positives, le troisième salon n’ayant jamais donné suite à ma demande.
Ayant bien retenu la leçon n° 1, je commence dès maintenant à préparer les salons du printemps 2018 !
Leçon n° 2 : bien préparer son stand
Mon planning personnel et professionnel étant très rempli, j’ai commencé à préparer mon premier salon trois à quatre semaines avant la date de celui-ci. J’ai listé mes besoins en fonction de ce que me fournirait l’organisateur mais aussi en fonction de mes envies. En effet, je voulais un stand simple mais attirant et qui reflète l’histoire de mon héroïne, Léa. L’objectif :susciter la curiosité des visiteurs et pouvoir instaurer un échange entre eux et moi. Très concrètement, voici les actions que j’ai réalisées :
- commander des exemplaires de mon livre auprès de Create Space ;
- acheter du tissu pour faire une nappe. Cet épisode n’est pas anodin et m’a permis de faire une belle rencontre. C’est une anecdote que je vous raconterai une prochaine fois ;
- réfléchir à la déco de mon stand pour y mettre en scène mon roman : j’ai rassemblé tous les objets en ma possession qui faisaient le lien avec mon roman (jack’o lanterne, drapeaux français et américain, masque de théâtre, mug de chicago, modèle réduit de taxi américain, etc) sans oublier les présentoirs pour mettre en valeur mon livre ;
- acheter des fraises tagada et des Petit Lu qui sont les friandises que Léa mange lorsqu’elle est encore en France ;
- faire une répétition générale une semaine avant en disposant le tout sur la table basse de mon salon (voir photo) afin de m’assurer que je n’avais rien oublié !
Leçon n°3 : arriver en avance pour s’installer sans stress
Le salon avait lieu le dimanche 8 octobre de 10 heures à 18 h 30 à Corspet. J’avais une petite heure de route pour m’y rendre. La veille, j’avais chargé les deux cartons qui contenaient mon matériel dans le coffre de ma voiture.
Je me suis levée de bonne heure pour me préparer et me mettre dans l’ambiance. Après un bon petit déjeuner, je suis montée dans ma voiture vers 8 heures, j’ai mis en route le GPS et le sourire aux lèvres, j’ai apprécié le levée du jour sur la campagne ligérienne. J’étais heureuse de partir à la rencontre de mes premiers lecteurs ! Une heure plus tard, j’étais accueille par les organisateurs avec chaleur et bienveillance. J’ai pu m’installer tranquillement avant l’arrivée des premiers visiteurs.
Leçon n°4 : en profiter pour socialiser avec les acteurs du livre
Avant que les premiers visiteurs n’arrivent, les exposants ont fait le tour du salon pour rencontrer leurs collègues. Cela m’a permis d’échanger avec un libraire d’un village de la région qui s’est montré très intéressé par mon livre mais aussi et surtout d’autres auteurs qui m’ont fait part de leurs bons conseils en m’indiquant les salons qui seraient les mieux adaptés à mon livre. L’ambiance était conviviale et bon enfant. J’ai passé un bon moment tout en apprenant sur l’activité à part entière qu’est la participation à un salon du livre.
Leçon n° 5 : sourire, donner et échanger
Bien sûr l’objectif d’un salon est de vendre son ou ses livres. C’était l’un de mes objectifs mais je voulais aussi échanger, parler, aller à la rencontre de mes lecteurs.
Pour moi, ce fut un moment de plaisir. Je crois que cela s’est vu car compte tenu de la localisation du salon (un petit village de campagne) et du nombre d’auteurs présents (une quarantaine), j’ai fait une belle journée. Je pense également que plusieurs éléments ont joué en ma faveur :
- j’étais la seule sur le créneau des pré-ados et jeunes ados : les familles qui sont venues ont fait un tour général du salon et sont très souvent revenues vers moi à l'issue de celui-ci. Le fait de leur parler du personnage avec sincérité et de leur avoir donné un marque-page les a sans doute aidées à se rappeler de moi et donc à revenir vers mon stand.
- je ne proposais qu’un seul livre. Le choix était donc simple et surtout, il était plus facile de s’en rappeler et moi de leur en parler avec conviction.
- mon sourire et mon accueil simple et sincère : je ne cherchais pas à vendre à tout prix mais plutôt à discuter, à échanger et à partager un moment avec mes lecteurs potentiels.
J’ai hâte de participer à mon prochain salon. Il s’agit du salon du livre des auteurs nantais qui aura lieu le dimanche 19 novembre de 10 à 18 heures, à la maison de quartier Madeleine/Champ de mars à Nantes (22, rue Emile Péhant – 44000 Nantes).
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