Le blog de Writer Forever

Hier, j’ai reçu dans ma boîte mail un billet de Cathy Johnson (du blog Artist Journal Workshop) qui m’a interpellé. Il faut d’abord que j’explique que l’une de mes autres plaisirs est de tenir un Art Journal. J’y mélange des mots, des petits textes et surtout des dessins, des aquarelles et des collages. C’est un moyen pour moi de conserver et d’archiver nos souvenirs de famille. Je lis donc aussi des blogs spécialisés sur ce moyen d’expression, dont celui sur lequel Cathy a publié un billet hier.

Elle y explique que nous avons tous des périodes creuses, des moments où nous sommes moins créatifs, des moments où la réalité de nos vies quotidiennes prend le dessus sur ce qui nous motive vraiment. Ces périodes nous éloignent de ce vers quoi nous tendons : écrire, raconter, peindre, dessiner, bref … créer.

Pour y remédier, Cathy se focalise sur toutes ces petites choses simples du quotidien (et dont on oublie trop souvent la valeur) qui nous encouragent dans notre créativité. Elle en fait des listes, qu’elle actualise régulièrement. Et moi, j’adore les listes. Ces petits mots mis bout à bout m’aident à structurer ma pensée, à organiser mes journées et mes semaines. Alors quand il s’agit d’en faire une sur ce qui m’inspire, sur ce qui me nourrit pour qu’en fin de compte j’ai plus de place pour créer, eh bien je me précipite sur mon carnet de notes et mon stylo plume et j’y jette tout ce qui me vient à l’esprit.

Alors, voici en vrac ce qui actuellement nourrit ma créativité :

• Discuter avec une amie de notre retour en France pendant les vacances ;
• Les livres que je lis ou que je n’ai pas encore lus et qui s’empilent sur ma table de nuit ;
• Courir dans la chaleur moite d’un petit matin chinois ;
• Feuilleter mes anciens carnets du quotidien, mes carnets de voyage ;
• Mes copines entrepreneuses et dynamiques, celles d’ici et d’ailleurs ;
• Reprendre mon groupe d’écriture jeunesse : on est trois et c’est bien. On se motive. On écrit.
• Une balade à vélo quand il fait beau ;
• Ranger mon bureau ;
• Ranger ma bibliothèque ;
• Etaler des couleurs sur ma palette ;
• Remplir mon journal de mots, de dessin et de collage ;
• Rencontrer des femmes qui comme moi écrivent pour elles-mêmes et pour les autres ;
• Prendre du temps pour moi, même si je culpabilise. Le résultat est toujours positif et énergisant ;
• Tomber sur / lire LE livre que j’aurais voulu écrire. Damned !
• Flâner dans une papeterie qui regorge de carnets, de stylos et de beaux papiers ;
• Me perdre dans le rayon littérature jeunesse d’une bonne librairie ;
• Discuter avec mon mari de tout et de rien et me sentir bien avec lui ;
• Ecouter mes filles me raconter leurs journées ;
• Regarder les peluches du Sri Lanka de Nina ;
• Découvrir un nouvel endroit …

Et comme le conseille Cathy, maintenant que j’ai fait ma liste, je fais plus de tout cela. Bref, je fais de la place pour ce qui m’inspire !

Et vous, avez-vous fait une telle liste ? Est-ce que cela vous a aidé ? N’hésitez pas à m’en faire part en laissant un commentaire.

 Source image : Free Digital Photos

L’expatriation permet de se réinventer, de commencer les projets les plus fous et les plus sérieux. L’écriture vous titille depuis longtemps, mais vous n’avez jamais osé sauter le pas ? C’est l’occasion rêvée de vous lancer. Voici pourquoi :

1/ Du temps pour soi

En expatriation, on a souvent beaucoup de temps pour soi (une fois les premiers mois d’installation passés). Cela tombe bien car pour écrire et mener à bien un projet rédactionnel, il en faut souvent beaucoup. En effet, écrire nécessite une certaine discipline, une pratique régulière et donc la mise en place d’une organisation. Et puis, un écrivain ne fait pas qu’écrire : il lit, sort, se promène, se crée un réseau, observe son nouvel environnement car tout est source d’inspiration !

2/ Écrire pour se donner un objectif

Avoir un projet rédactionnel en expatriation (blog, rédactions d’articles, projet de livre) donne un objectif sur le moyen terme, ce qui est extrêmement structurant et rassurant quand, du jour au lendemain, on ne sait plus vraiment quoi faire de ses journées (voire de sa vie) parce que l’on a suivi son conjoint à l’étranger.

3/ Développer de nouvelles compétences en écrivant

Écrire dans un tel contexte va vous permettre certes de développer vos compétences en communication mais aussi bien d’autres qui vous seront utiles tout au long de votre vie personnelle et professionnelle comme l’observation, l’analyse et l’empathie.

4/ Écrire pour rester active intellectuellement

Écrire en tenant un journal ou un blog ou bien en se lançant dans la rédaction d’un livre permet de rester active et dynamique intellectuellement. Très souvent, on profite de l’expatriation pour se mettre plus sérieusement au sport. Et c’est très bien. Mais notre cerveau aussi à besoin d’être stimulé pour rester en forme : écrire régulièrement, c’est donc s’assurer une vitalité intellectuelle sur le long terme.

5/ Écrire pour garder une trace

Écrire, c’est aussi garder une trace de cette expérience unique qu’est l’expatriation, non seulement pour vous mais aussi pour votre entourage proche (conjoint et enfants). Tenir un blog permet cela. Et d’un blog à un livre, il n’y a qu’un pas à franchir !

6/ Écrire pour se sentir bien émotionnellement

Enfin, l’écriture est un formidable outil thérapeutique. Mettre des mots sur des maux peut réellement aider à passer certaines transitions de vie. L’expatriation en étant une, l’écriture est un remède simple et utile au quotidien quand on vit à l’étranger.

Alors prenez vite un carnet et un stylo ou bien votre clavier et écrivez !