Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.
Vous souhaitez vous lancer en tant que rédactrice indépendante mais vous ne savez pas forcément comment vous y prendre ? Voici quelques solutions que j'ai utilisées lorsque j'ai commencé mon activité.
Écrire gratuitement
Il est difficile d’obtenir des travaux rémunérés si vous n’avez pas déjà publié. Les premières références de votre portfolio, vous allez donc devoir les obtenir en écrivant gratuitement !
J’ai commencé de la sorte en prêtant ma plume à des associations ou des sites internet qui faisait sens par rapport à ma niche d’écriture.
Si vous n’avez pas encore décidé quel sera votre ou vos thèmes de spécialités mais que vous souhaitez déjà vous lancer pour vous tester, commencez par proposer votre plume à des organisations qui sont dans votre sphère de proximité : la lettre d’information de l’école de vos enfants, celle de l’association de quartier ou de l’association sportive dont vous faite partie, des magazines gratuits, etc … Ne négliger aucune possibilité. Voyez large. Faites vous votre propre expérience. Cela vous servira à déterminer ce que vous aimez faire ou ne pas faire, mais cela vous apportera toujours des références concrètes sur votre CV de rédactrice indépendante.
Si vous avez d’ores et déjà déterminé votre niche d’écriture, proposez alors vos services à des sites internet pour lesquels vous pouvez écrire en votre nom propre sur leur page. Si vous êtes acceptée, vous pourrez alors publier à votre rythme et vous constituer un portfolio d’articles en ligne. C’est ainsi que je me suis rodée à l’écriture en ligne en publiant des articles sur suite101. Ce site n’existe plus depuis 2013 et c’est Scribium qui semble prendre sa relève.
Écrire gratuitement est bien pour démarrer, mais pour démarrer seulement. En effet, assez rapidement il faut poser des limites à ce bénévolat professionnel sinon on abusera de vous et de vos compétences rédactionnelles. Il faut apprendre à savoir dire non lorsque l’on vous envoie un e-mail qui vous dit en substance qu’on aime ce que vous faites, que votre blog est génial et que l’on aimerait bien que vous écriviez pour le site tartanpion. Je reçois régulièrement ce genre de proposition dans ma boîte mail. Et quand je demande, combien on me paie par article et qu’on me répond « on mettra un lien vers votre site internet ». Ma réponse est simple et radicale : DELETE, parce que je ne paie pas mes factures avec des liens URL !
Créer un site internet avec un blog intégré ou a minima un simple blog est une étape incontournable. Ce lieu virtuel va vous permettre de construire votre expertise sur votre niche d’écriture mais aussi votre identité en ligne.
Si vous n’osez pas vous lancer seule, vous pouvez aussi créer un blog collaboratif avec plusieurs freelances avec qui vous vous entendez bien et avec qui vous avez des valeurs communes. Veillez toutefois à bien déterminer précisément en amont quels sont les rôles et les thématiques d’écriture de chacun.
Une autre alternative peut aussi être d’écrire des billets en tant qu’invité sur d’autres blogs ou sites internet traitant du thème ou de thèmes connexes à votre niche d’écriture.
S’inscrire à des sites de freelance
L’étape suivante est d’écrire et de développer son portfolio tout en commençant à être payer. Pour cela, il est possible de s’inscrire à des sites de freelances, certains étant spécialisés sur le rédactionnel, l’écrit, la production de contenu. D’un côté, des entreprises ou des particuliers publient des annonces décrivant leurs besoins. De l’autre, des freelances proposent leurs services en répondant aux annonces qu’ils ont sélectionnées. Les freelances sont donc mis en concurrence et les entreprises ou particuliers choisissent celui ou celle qui a les tarifs et les compétences qui leur semblent les plus adaptés à leurs besoins du moment. C’est un peu un système d’enchères ! Il existe de nombreux site de ce genre et les plus connus sont entre autres Codeur et Elance.
Attention toutefois à ne pas passer trop de temps sur ces sites à chercher des clients et à répondre à des annonces au point de ne plus faire ce pour quoi vous êtes faites, à savoir écrire. Garder à l’esprit qu’un site comme Elance met en concurrence des indépendants du monde entier et que donc des freelances issus de certaines zones géographiques proposeront des tarifs beaucoup plus bas que les vôtres. Je conseille donc de passer un temps limité sur ce genre de site afin de ne pas négliger votre blog et vos projets rédactionnels personnels et de réseauter efficacement sur les réseaux sociaux et en dans la vraie vie.
S’inscrire à une formation en face à face ou à distance vous permettra de renforcer vos compétences et de gagner en confiance. Dans le cadre d’une formation à l’écriture, vous allez produire des textes que vous pourrez par la suite soit soumettre à des publications soit publier sur votre blog. Dans les deux cas, vous vous faites connaître auprès des professionnels de l’écriture tout en développant votre portfolio d’articles et votre confiance en vous.
Si vous souhaitez développer votre portfolio de rédactrice indépendante, je peux vous aider en vous proposant un accompagnement à l’écriture adapté à vos besoins. Contactez-moi pour une séance gratuite de 30 minutes.
Cet article sur l’art et la manière de citer ses sources est la suite logique d’une vidéo dans laquelle je vous ai expliqué pourquoi il est important de citer ses sources.
Votre contexte d’écriture
Vous avez commencé à écrire un ouvrage non-fictionnel. Il peut s’agir d’un guide pratique, d’un guide professionnel, d’un guide touristique ou bien de récits autobiographique / biographique / familial / de vie ou de fragments de vie. Dans tous ces contextes d’écriture, vous avez très certainement utilisé des références ou des sources qui ont été produites avant vous, comme par exemple :
Vous devez citer ses sources de la manière la plus appropriée.
Comment citer ses sources concrètement ?
Je vous encourage à citer vos sources (citation, paraphrase) en bas de page, plutôt qu’à la fin d’un chapitre, bien que cette solution soit possible. Je trouve la première option plus pratique : elle ne distrait pas trop le lecteur en l’incitant juste à décaler son regard vers le bas de la page. Il la lira plus facilement que s’il doit se reporter à la fin du chapitre.
Lorsque vous citez pour la première fois l’auteur d’un livre, présentez-le de la manière suivante en indiquant la page où se trouve le passage cité ou le passage paraphrasé :
Prénom et nom de l’auteur, Titre de l’ouvrage en italique, le nom de la maison d’édition, l’année de publication, le numéro de l’édition s’il y a lieu, la page de la citation
Exemple : Antoine de Saint Exupéry, Le Petit Prince, Gallimard, 1946, page 69
Si vous citez à nouveau la même référence (même livre et même auteur) à la suite de la référence précédente, vous pouvez utiliser l’abréviation latine ibid. (en italique) qui signifie « dans le même ouvrage ». Précisez la page uniquement s’il ne s’agit pas de la même que lors de la référence précédente.
Exemple : Ibid., page 70
Attention, ne confondez pas Ibid. (« dans le même ouvrage ») avec Op. cit. qui veut dire « ouvrage cité ». On utilise cette dernière en bas de page quand on fait référence à un livre qu’on a cité dans le corps de son texte.
Si vous citez un article de revue, magazine ou journal en version papier, présentez-le de la manière suivante en indiquant la page où se trouve le passage cité ou le passage paraphrasé :
Prénom et nom de l’auteur, « Titre de l’article entre guillemets », Nom de la revue en italique, le numéro de la publication, la date de parution, les pages de l’article
Exemple : Julie Tadduni, « L’expatriation au féminin : un mouvement en marche », Courriers Cadres & Dirigeant, mars 2012, pp. 64-67
S’il s’agit d’un article trouvé sur internet, respectez la même disposition mais ajoutez qu’il s’agit d’un article en ligne et si possible donnez son URL :
Prénom et nom de l’auteur, « Titre de l’article entre guillemets », Nom de la revue en italique, la date de parution, article en ligne : URL
Si vous êtes publié à compte d’éditeur, votre maison d’édition vous fournira des règles précises à suivre en la matière. Respectez-les à la lettre.
S’il s’agit d’un interview que vous avez vous même réalisé, indiqué les informations suivantes :
Interview avec le nom de l’interviewé (s’il vous autorise à le mentionner), date de l’interview
S’il s’agit d’archives publiques, vous devez indiquer de quelles archives il s’agit (nationales, départementales) en indiquant le lieu précis mais aussi la cote des archives.
S’il s’agit d’archives privées, précisez-le en donnant le nom du propriétaire des archives qui vous aura au préalable autorisé à les consulter et à le mentionner.
Citer vos sources tout au long de votre livre ne vous dispense pas bien évidemment de créer à la fin de votre ouvrage une bibliographie recensant toutes les références qui vous ont été utiles à la sa rédaction.
Vous pouvez organiser votre bibliographie par thèmes en fonction de votre sujet, puis utiliser le classement par ordre alphabétique. Je vous encourage à consulter les bibliographies des ouvrages que vous avez utilisés pour trouver la solution qui sera la plus adaptée à la vôtre.
Pour la présentation des références, utilisez les mêmes dispositifs en fonction qu’il s’agit d’un livre, d’un article de revue en version papier ou d’un article trouvé sur internet.
Appel à l’action
Mes sources pour la rédaction de cet article !