Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.
Vous vous demandez à quoi ressemble mes journées ? Je vous le dévoile dans ce billet.
Le réveil sonne à 5h45. Il ne fait pas encore tout à fait jour. Ce n’est pas toujours facile de sortir de dessous ma couette bien chaude. Malgré tout, trois fois par semaine, je me lève à cette heure matinale. Je chausse mes baskets et je pars courir. Courir est bénéfique à mon écriture. En courant, j’observe, je réfléchis et bien souvent je trouve de nouvelles idées pour mes articles, pour mon roman en cours, pour de futurs projets. Cela fait désormais partie de ma routine. En rentrant, je note rapidement les idées qui me sont venues pendant ma course.
Aux environs de 7h00, nous déjeunons en famille avant que chacun ne parte vers ses activités respectives. Pendant que mes filles se lavent et s’habillent, je procède aux tâches ménagères du début de la journée : mise en route de la machine à laver, étendage du linge, vidage et remplissage du lave-vaisselle, etc … Puis mes filles partent à pied à l’école : nous avons la chance d’habiter à côté de leur établissement scolaire !
Je commence donc ma journée entre 8h00 et 8h15, quand tout fonctionne comme sur des roulettes ! Je me rends alors sur mon lieu de travail. Le trajet me prend moins d’une seconde car je n’ai qu’à franchir la porte de mon bureau et à la fermer. Ce dernier aspect est très important. C’est ma manière à moi de mettre une barrière entre ma sphère professionnelle et ma sphère privée. Fermer ma porte de bureau, c’est dire : « Non ! je n’irais pas plier le tas de linge qui attend sur mon lit pendant mes heures de travail ». Après tout, si j’étais salariée dans une entreprise, je ne plierai pas mes petites culottes sur mon bureau pendant une réunion avec mes collègues, n’est-ce pas ? Eh bien, c’est la même chose, pour moi, auteur et coach en écriture, qui travaille depuis chez moi. Le tas de linge attendra donc la fin de la journée.
Je me mets au travail. J’allume mon ordinateur. D’autres tentations m’attendent. Elles s’appellent : courrier électronique, Facebook, LinkedIn, Twitter, YouTube, blogs d’écrivain, etc … J’y résiste en ignorant délibérément ma boîte mail et mon navigateur internet. Je mets mon téléphone sur mode silencieux et je le planque au fond de ma trousse. L’objectif, étant de ne pas voir son écran s’allumer à chaque fois que je reçois un e-mail ou un texto mais de l’entendre tout de même vibrer si j’ai un appel de l’école (en cas d’urgence). Une fois, tout cela bien respecté, je peux enfin ouvrir mon document « Roman » et m’atteler à deux heures d’écriture en m’astreignant un objectif clair : écrire entre 500 et 1000 mots. Une fois cet objectif atteint, je peux enfin me dégourdir les jambes et sortir de mon bureau. Pas avant. Les deux heures suivantes sont en général consacrées à mes clients : rédaction d’articles pour des magazines ou des sites internet, lecture de travaux pour ceux que j’accompagne dans la rédaction de leur livre, préparation de cours ou de conférences, etc … .
Vers midi et en fonction de ma liste de choses à faire spéciale maison, je vais à la banque, je paye mes factures ou je fais quelques courses alimentaires au supermarché du coin. Rien de folichon donc. Je rentre vite. Je mange un bout et me remets au travail. Cette fois, je m’attaque aux e-mails et à la promotion de mon activité.
À 15h20, ma journée est terminée. Il est l’heure d’aller chercher ma fille cadette à l’école, la grande finissant plus tard. Ma journée d’écrivain est terminée. Je commence celle de maman. Une autre histoire.
Plus tard, vers 21h00, lorsque l’appartement est silencieux, je termine si possible, l’e-mail laissé en plan ou l’article de blog inachevé. Je me couche et je lis. Si possible une heure, parfois moins. Il faut aussi dormir pour pouvoir écrire.
Toutes mes journées ne sont pas identiques. Il y a des imprévus. Tout ne fonctionne pas toujours de manière linéaire. Et finalement, heureusement. Car c’est aussi cela qui me permet d’avoir des histoires à raconter.
En conclusion, écrire et vouloir gagner sa vie avec les mots est un véritable métier. Comme toute activité, il faut s’imposer des routines, des pratiques et s’y tenir, travailler d’arrache pied mais aussi parfois savoir lâcher prise pour en tirer partie.
Vous êtes vous aussi auteur, écrivain, blogueur professionnel, journaliste, etc … Dites-moi comment se passent vos journées de travail en laissant un commentaire.
Commentaires
Merci Véronique pour cet article très inspirant pour moi en ce moment.
A tout bientôt pour une belle aventure écrite.
Dominique
Merci Dominique. Très heureuse que cela te serve.
À bientôt. Véronique.
Bravo Véronique !
Je te souhaite réussite pour ton roman Jeunesse et la poursuite de tes projets en 2015.
Tu as organisé ton espace-temps, tu restes ouverte à l'imprévu.
C'est aussi un encouragement pour tous les écrivains, ceux qui bossent à domicile, également les femmes ayant mari et enfants, dont certains ne voient pas du tout la gymnastique intellectuelle, matérielle, temporelle que le métier d'écrivain implique si on veut aller jusqu'au bout.
Garde une bonne santé, tous mes voeux pour 2015
Isabelle
Merci Isabelle pour ton message. Tous mes voeux à toi aussi pour 2015. La santé et de belles séances d'écriture. Véronique.
Bonjour Véronique
Je viens de lire avec intérêt votre article exposant comment vous gériez votre activité quotidienne d'écriture
Je partage avec vous la nécessité d'organisation et/ou horaires et celle de s'aérer et/ou sports
En revanche, pour l'avoir vécu, la passion d'écrire peut également vous conduire à des excès. Quand un sujet génère de l'émotion, la volonté d'écrire peut être immédiate. Il n'y a plus d'horaires. Sinon, l'organisation est effectivement trés nécessaire pour être efficace. Se ménager, c'est une activité de longue haleine!
Encore merci