Le blog de Writer Forever

Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.

Véronique Martin-Place est l'auteure de Finding Your Feet In Chicago (Éditions Summertime, 2012) et de Journal d'une ado expatriée (2017). L'enseignement universitaire et la transmission tiennent une place importante dans sa vie.

Pour en savoir plus sur son parcours, lisez sa biographie

Bilan des ventes de Journal d'une ado expatriée

Voilà plus d'un an que j'ai auto-publié mon premier roman jeunesse Journal d'une ado expatriée. L'heure du bilan des ventes a sonné et je joue la transparence en vous faisant part des ventes de ce livre.

Retour sur le roman

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Journal d'une ado expatriée, je vous invite à visionner la courte présentation vidéo que j'en ai faite : 

Léa, une jeune adolescente de 13 ans, habite à Nantes. Elle adore le théâtre et sa bande de copines qu'elle connait depuis toujours. Seule ombre au tableau, elle vit seule avec son père depuis que sa maman a déménagé six mois plus tôt à Chicago aux Etats-Unis pour des raisons professionnelles. Ses parents décident de se retrouver pour le bon équilibre de leur famille. Pour cela, Léa et son père doivent quitter la France pour le Midwest américian. L'annonce de cette nouvelle est loin de satisfaire Léa, une ado vive et déterminer à prendre sa vie en main. 

Le bilan des ventes

Quand on s'auto-publie, la grande inconnue, c'est bien le nombre des ventes. Pour que cela fonctionne, je pense qu'il est important de se donner des objectifs chiffrés (un nombre de ventes à atteindre d'ici telle date) et des objectifs d'actions à mener (faire X salons du livre, obetenir X interviews, etc.). Et puis surtout, il faut s'organiser et s'armer de patience. 

Le nombre de mes ventes en une année vous semblera sans doute faible. C'est pourquoi, elles seront mises en perspective avec des données chiffrées et des anecdotes obtenues auprès de professionnels de l'édition française. 

En un an et deux mois, j'ai vendu 479 exemplaires de Journal d'une ado expatriée ! Voici le détail des ventes selon certains critères : 

- Canaux de ventes : 

 Ventes en ligne (sites Amazon)  338 
 Ventes directes (salons, dédicaces, dépôts, etc.)  141
 Total  479

- Livres papier versus livres électroniques

 Ventes de livres papier  428 
 Ventes de livres numériques    51
 Total  479

 

Je peux donc en conclure que dans mon cas (auto-édition d'un premier roman jeunesse) : 

- la vente en ligne fonctionne mieux que les ventes directes ;

- le livre papier a plus de succès que le livre numérique.

J'en déduis également que les prescripteurs, à savoir les parents, préfèrent acheter un livre papier à leur enfant plutôt que sa version numérique. Le papier a donc encore un bel avenir devant soi. 

Vendre 479 exemplaires de son livre en un peu plus d'un an, vous semble peut-être ridicule. Certes. Pour vous donner du grain à moudre, je partage avec vous quelques éléments chiffrés sur le monde de l'édition traditionnelle :

  • Lorsque les éditeurs publient un livre, ils en font un tirage limité. En fonction du genre du livre, de la renommée de l'auteur et de la taille de la maison d'édition, un premier tirage est fait entre 1000 et 3000 exemplaires. Une petite maison d'édition en jeunesse fera un premier tirage de 1500 exemplaires qui seront diffusés et vendus par divers canaux, principalement en librairies. Au bout d'un an, un premier bilan des ventes est fait. La maison d'édition ne refait un second tirage que lorsque tous les exemplaires imprimés la première fois sont vendus. Il faut parfois plusieurs années pour vendre la totalité du premier tirage ! C'est pourquoi les éditeurs font parfois de petits tirages sinon il reste avec des exemplaires sur les bras. Et au bout d'un certain temps, les invendus d'un livre vont au pilon : ils sont détruits ! 
  • Lors de l'atelier auto-édition organisé par BoD, le 7 octobre 2017 à Nantes, l'une des intervenantes de BoD a fait part d'un chiffre qui n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde ! La vente moyenne d'un livre de littérature (donc ni une BD, ni un livre people, ni un guide pratique) en France est de 350 exemplaires
  • Lors des 20 ans de Nantes Livres Jeunes en mai 2018, l'éditeur jeunesse Thierry Magnier en personne a relaté une anecdote qui de mon point de vue est fort intéressante. Il a parlé du livre Tous à poil ! de Claire Franek et Marc Deniau (Editions du Rouergue, 2011) qui a défrayé la chronique en 2014. Je ne vais revenir sur le buzz qu'a sucité ce livre, mais plutôt sur les chiffres qu'a partagé Thierry Magnier à son propos. Publié en 2011, cet album jeunesse a été tiré à 3000 exemplaires. Au bout de 3 ans, seulement 642 exemplaires avaient été vendus (soit 214 exemplaires par an). En 2014, à la suite de la polémique déclenché par Jean-François Coppé à propos du livre, la totalité du premier tirage est vendu. Depuis plusieurs tirages ont été refaits. Ce que je retiens de cela, c'est que sur un tirage de 3000 exemplaires, seuls 642 ont été vendus en 3 ans. 

Je pense que ces chiffes permettent de relativiser. Et je me dis, qu'avoir vendu 479 exemplaires de mon premier roman jeunesse en une année est donc plutôt honorable quand on met en perspective ce résultat avec les chiffres précités. D'autant que pendant cette année, j'ai assuré toute seule la promotion de Journal d'une ado expatriée

Les avis des lecteurs

Outre les ventes du livre, ce qui est important de récolter, ce sont les avis des lecteurs. Ils permettent de valoriser le livre et de mettre en confiance d'autres lecteurs potentiels, surtout si leur obtention se fait naturellement et sans avoir recours à des subterfuges. 

L'ensemble des avis que j'ai obtenus à propos de Journal d'une ado expatriée sont visibles sur les pages Amazon du livre. D'ailleurs, si vous avez lu mon livre et que vous souhaitez laisser un commentaire, j'en serai ravie ! Dans l'ensemble, j'ai récolté des avis très positifs avec : 

- une moyenne de 4,8 étoiles sur 5 sur la page amazone française du livre avec 15 commentaires ;

- une moyenne de 5 étoiles sur 5 sur la page amazone américaine du livre avec 2 commentaires ;

- un seul commentaire laissé mais c'est un 5 étoiles ! 

Soit 18 commentaires obtenus pour l'ensemble des pages de ventes du livre sur Amazon. Outre les chiffres, ce sont surtout les commentaires en tant que tel qui font chaud au coeur et qui donnent l'envie de continuer. J'en profite d'ailleurs pour remercier ici toutes celles et tous ceux qui par leurs petits mots laissés sur Amazon, Twitter ou Facebook ont contribué à ces résultats. 

Dans un prochain article, je reviendrai sur les moyens que j'ai mis en oeuvre pour y parvenir. À suivre ! 

***

Vous souhaitez connaître les dates de mes prochains salons ou dédicaces ? Vous tenir informé de l'avancement de mes projets rédactionnels et de l'actualité de mes livres ? Inscrivez-vous à ma newsletter pour rester en contact. À bientôt ! Véronique. 😉

 

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Journal d'une ado expatriée fête ses UN an d'existence !

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À l'occasion des un an de la sortie de Journal d'une ado expatriée, je voudrais remercier tous ceux et toutes celles qui ont contribué à faire connaître mon roman en me consacrant un article, une critique, ou une interview sur leur blog, site internet ou radio. 

Pour ce faire, voici dans l'ordre chronologique, une compilation de ce qui a été publié en un an à propos de mon premier roman jeunesse. Cette activité en ligne participe à la promotion du livre, elle est essentielle dans le cadre de la première année d'existence du livre. 

Merci à tous et à toutes !

Expats Parents, un article de Marie-Laure Giroud Coustier, publié le 8 juin 2017

Le petit Journal, un article de Marie-Pierre, publié le 11 juin 2017

La vie d'expat en dessins, un article de Caroline Gaujour, publié le 19 juin 2017. Caroline est illustratrice et elle a réalisé la couverture et la quatrième de couverture de Journal d'une ado expatriée. 

Chroniques de l'Amérique au quotidien, une interview réalisée par Sophie Landrieux, publiée le 26 juin 2017

Le blog de Séverine Bourguignon, un interview croisée sur la coopération artistique, publié le 28 juin 2017

RFI Vivre ailleurs, un interview radio de Corinne Mandjou, en ligne le 9 juillet 2017

Les mots de Margarida, un avis sur le livre de Margarida L., publié le 27 juillet 2017

Femmexpat, une interview de Maïté, publié en septembre 2017

Une histoire de Ninjas et de Samouraïs, une interview de Catherine, publiée le 2 ocobre 2017

Un livre dans ma valise, une critique de Journal d'une ado expatriée par Sandrine, publiée le 16 octobre 2017

Une pile de livres, rencontre avec un auteur et l'avis d'une jeune lectrice, publié le 7 janvier 2018

Radio Alter Nantes FM, une interview radio de qualité, en ligne (et à réécouter) depuis le 19 février 2018

French Morning, un avis sur Journal d'une ado expatriée parmi d'autres livres sur l'expatriaion, publié le 23 mars 2018

Summertime Publishing, Jo Parfitt m'interviewe sur le site de sa maison d'édition, publié le 24 mars 2018

Expat Heroes, le podcast n° 26 s'intéresse à Journal d'une ado expatriée, une émission radio réalisée et mise en ligne par Cristina le 29 mars 2018

Pour continuer à célébrer l'anniversaire de Journal d'une ado expatriée et donc celui de Léa, l'héroïne du roman, je vous invite à mon prochain Facebook live qui aura lieu le 8 juin 2018 sur la page Facebook de Writer Forever de 16 à 17 heures (heure française). 

Dans la vidéo ci-dessous, je vous explique les modalités pour suivre cet événement et son contenu. Ce Facebook live intéressera  autant les lecteurs que le auteurs qui souhaitent en savoir plus sur les coulisses de la promotion d'un livre. Pour tout renseignement, écrivez-moi à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

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Séance de dédicaces à Saint-Brévin-Les-Pins

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Dans le cadre de la manifestation "Rêve et Voyage" organisé par l'Amicale Laïque de Saint-Brévin-Les-Pins, j'ai rencontré des jeunes et réalisé une séance de dédicaces. C'est l'occasion pour moi de revenir sur la génèse de cet événement et de partager son déroulement et des photos. 

Tout a commencé en octobre 2017, lors de ma participation au salon du livre de Corsept (44). J'ai eu alors la chance de rencontrer et d'échanger avec François Delay, proporiétaire de la librairie La Cases des Pins à Saint-Brévin-Les-Pins. Nous échangeons nos cartes de visite et nous promettons de nous recontacteer.

Je laisse passer les fêtes de fin d'année et je le recontacte en janvier 2018. Nous échangeons via Facebook et au téléphone. François me parle d'une manifestation qui se prépare pour la quatrième année de suite et dont le thème sera cette année, le voyage

Au mois de mars, les choses se précisent. L'événement aura lieu en avril sur une semaine et François me précise que j'interviendrai le mercredi 18 avril dans l'après-midi pour une dédicace. Il me commande 15 exemplaires de Journal d'une ado expatriée, qu'il vient directement chercher chez moi début mars alors qu'il rejoint Saint-Brévin depuis Paris. Je découvre qu'il roule beaucoup ! 

À l'approche de l'événement, j'échange avec Mathilde, jeune libraire à la voix douce, et Béatrice. Je reçois l'affiche qui a été créée spécialement pour l'événement. Elle me plaît beaucoup. Ils ont trouvé une belle photo de Chicago pour l'occasion ! 

Le jour J approche. Mercredi 18 avril, je quitte mon domicile avec enthousiasme et 20 exemplaires supplémentaires de mon roman dans le coffre de ma voiture. Mathilde m'a téléphoné la veille : les 15 exemplaires sont tous partis ! Ils ont été achetés par l'Amicale Laïque et distribués dans les établissements scolaires de la commune de Saint-Brévin. Ils leur en faut à nouveau pour que la librairie puissent en vendre dans le cadre de la manifestation. Je suis aux anges : Léa est entre de bonnes mains !

A l'approche de Saint-Nazaire, je découvre le pont qui enjambe l'estuaire de la Loire qui se jette avec majesté dans l'Océan Atlantique. C'est marée basse. J'aperçois des cabanes de pêcheurs isolées et plantées dans le sable. Le décor est magnifique. Et lorsque j'arrive à Saint-Brévin, j'en prends plein les mirettes en découvrant le paysage depuis la terre ferme. 

Je suis chaleureusement accueillie par les membres de l'amicale, Béatrice et Mathilde, libraires à La Case des Pins. J'apprends que je ne verrai pas François. Un autre auteur doit venir à Saint-Brévin mais à cause des grèves, son train a été annulé et François est parti le chercher... à Bordeaux ! Décidément, François roule vraiment beaucoup !

La rencontre avec le public commence. Je me présente. Mathilde me pose des questions sur mon livre. Je réponds. Un échange a lieu avec le public. On me questionne sur mon parcours à l'étranger, l'adaptation de mes enfants aux Etats-Unis puis en Chine. je ne vois pas le temps passé. C'est déjà l'heure de la dédicace, le moment que je préfère. Celui où je peux poser des questions à mes lecteurs, échanger avec eux de manière plus personnel, savoir ce qu'ils aiment faire en dehors de l'école. Des petits moments privilégiés avec les enfants et les plus grands ! 

Après la dédicace, Béatrice m'annonce que 9 exemplaires de mon livre sont partis vivre de nouvelles aventures ! Je suis contente. Mathilde m'emmène boire un jus d'abricot au troquet du coin et découvrir la librairie La Case des Pins, que je recommande chaudement si vous êtes de passage dans le coin. Elle est agréable, accueillante et symapthique, tout comme les personnes qui y travaillent. 

Merci à toute l'équipe de La Case des Pins pour son accueil chaleureux et ce bon moment passé à Saint-Brévin.

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Comment participer à des salons du livre ?

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Depuis la publication de Journal d'une ado expatriée début juin 2017, j'ai participé à mes premiers salons du livre en tant qu'auteur. Comme depuis on me pose parfois la question "Comment fais-tu pour participer à des salons du livre ?", j'ai décidé d'y répondre sur mon blog. Je vous explique comment j'ai procédé pour démarrer et comment je fais désormais de manière systématique. 

Étape n°1 : trouver des salons

La première démarche consiste à chercher des salons du livre ou des festivals autour du livre où vos productions littéraires pourraient trouver leur place et ainsi atteindre votre lectorat. A l'heure d'internet, quoi de plus simple que de taper dans son moteur de recherche préféré les mots clefs "salon du livre" + "votre région". Vous aurez déjà très certainement quelques pistes. Mais le mieux, c'est de dégoter une liste déjà existante que l'on complète ou recoupe par ses propres recherches en ligne en fouinant sur les sites d'autres auteurs que vous connaissez ou qui habitent la même région que vous. C'est exactement ce que je fais ! 

Pour démarrer, j'ai utilisé la liste des événements littéraires recensés par Mobilis et par Livre et Lecture en Bretagne : 

- celui de Mobilis se concentre sur les salons et festivals ayant lieu en Pays de la Loire ;

- celui de Livre et Lecture en Bretagne se focalise sur la Bretagne comme son nom l'indique.

En recoupant les deux, il y a de quoi faire !

Enfin, pour ceux qui souhaitent s'aventurer sur l'ensemble du territoire français, je vous recommande de visiter la page Agenda des manifestations littéraires de la FILL (Fédération Interrégionale du Livre et de la Lecture) qui recense les guides et agendas des manifesations littéraires de toutes les structures régionales pour le livre. Ces listes contiennent les informations clefs sur les salons : site internet, date, nom et coordonnées de l'organisateur. Une vraie mine d'or !

Étape n°2 : sélectionner les salons

Une fois la mine d'or trouvée, il va falloir faire des choix en fonction de vos critères. Personnellement, mon tri se fait en fonction des éléments suivants : 

- la distance géographique : comme les salons ont lieu la plupart du temps en fin de semaine (du vendredi au domanche), je privilégie les salons qui sont dans un rayon de deux heures de route maximum de mon lieu de résidence (pour l'aller). La plupart du temps, c'est plutôt 1 heure 30, car cela engendre des frais et il faut les prendre en compte dans le déplacement. 

- le genre littéraire : certains salons sont généralistes mais d'autres privilégient un genre littéraire (jeunesse, polar, science fiction, littérature régionale, etc.) et il vaut mieux que votre ou vos ouvrages entrent dans le cadre sinon vous risquez de vous déplacer pour rien. De plus, certains organisateurs décident d'un thème pour l'édition de leur salon, ce qui réduit parfois encore un peu plus la possibilité d'y participer en tant qu'auteur. 

En ce qui me concerne, je privilégie les salons généralistes, les salons jeunesse ou encore les salons autour du thème du voyage. Qu'en est-il pour vous ? 

Étape n°3 : contacter les organisateurs des salons

L'étape n°2 permet de faire un premier écrémage. Mais s'en contenter, n'est pas suffisant. Il est important de contacter les organisateurs du salon pour obtenir des informations pratiques et créer du lien en amont de l'événement. Ainsi j'appelle systématiquement les personnes ressources de ces manifestations littéraires pour : 

- vérifier si mes ouvrages ont leur place sur leur salon (thème, genre, public) ;

- vérifier les critères de sélection : sont-ils ouverts aux auteurs indépendants ou non ? font-ils une sélection ou pas ? 

- vérifier les conditions d'inscription : gratuit ou payant, le prix du stand, les dates limites d'inscription, etc. 

Ce sont autant de critères qui me permettent le plus souvent de réduire ma liste. Cela permet aussi de ne pas perdre de temps inutilement en candidatant à un salon qui refuse les auteurs indépendants ou hybrides. Le tarif est important car il vient s'ajouter au coût du déplacement : il faut donc être certain de vendre des livres pour rentrer dans ses frais. Personnellement, je privilégie les salons gratuits ou dont les tarifs sont raisonnables (inférieur à 15€ le stand). Téléphoner en expliquant ma démarche et en parlant de mes livres m'a aussi permis de décrocher une place dans un salon dont le deadline était passé. 

Étape n°4 : s'organiser et planifier ses démarches

Pour s'y retrouver dans tout cela, il faut être organisé. Je tiens un tableau Excell répertoriant les salons qui m'intéressent avec toutes les informations glânées sur internet et au cours de mes échanges téléphoniques ou par e-mail. 

L'anticipation est très importante car la plupart du temps il faut s'y prendre environ six mois à l'avance pour pourvoir s'inscrire et participer à des salons : à l'automne, je prépare les salons du début de l'année suivante ; au printemps, je prépare les salons de l'automne de l'année en cours. 

C'est une activité qui est chronophage car il faut monter des dossiers de candidatures, appeler et relancer pour montrer sa motivation. Finalement, c'est un peu comme pour trouver un travail :  il faut chercher, trouver, se motiver, être oragnisé, relancer, se présenter, candidater, etc. 

Étape n°5 : réseauter sur le salon

Le jour du salon, vous êtes là pour vendre vos livres, évidemment. Mais il est aussi important de prendre le temps de discuter avec les autres auteurs et acteurs du livres présents. Cela permet de découvrir d'autres salons et de savoir ce que vos collègues en pensent : les salons où aller, ceux à éviter, ceux qu'il faut tenter. 

Étape n°6 : faire le bilan du salon

Une fois tous vos livres vendus 😉et de retour chez vous, il convient de faire un bilan : 

- financier : compte tenu des coûts engendrés et des ventes réalisées, est-ce que ce salon valait la peine de le faire ?

- organisationnel : comment avez-vous trouvé l'organisation du salon : communication, accueil, événements pendant le salon, accès au salon pour vous mais également pour le public, etc. Pensez à ce qui a fonctionné et ce qui pourrait être amélioré. La plupart du temps les organisateurs demandent aux participants de faire cette évaluation. S'il ne le font pas, prenez l'initiative tout en les remerciant. 

 

Enfin, pour qu'un salon soit réussi, je pense qu'il faut aimer cela. Il faut aimer parler de son livre, aimer aller à la rencontre de son lectorat. Ce n'est pas forcément pour tout le monde. Il faut essayer pour savoir. En ce qui me concerne, j'ai découvert que j'adorais faire ça. C'est une autre facette de mon activité d'auteur et j'y trouve beaucoup de plaisir. 

Et vous, avez-vous déjà participer à des salons en tant qu'auteur ? Avez-vous aimez cela ? Pourquoi ? 

 

 

 

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Les aventures de Journal d'une ado expatriée en Irlande

Voici comment Journal d'une ado expatriée part vivre sa vie de livre jeunesse en Irlande !

Mi-novembre 2017, je reçois un e-mail d'une certaine Emma m'expliquant qu'une maison d'édition irlandaise spécialisée dans la publication de manuels scolaires souhaite utiliser la couverture et des extraits de mon roman jeunesse Journal d'une ado expatriée dans un manuel scolaire de Français Langue Etrangère (FLE).

La maison d'édition s'appelle Gill Education et le livre en question s'intitule Ça marche ! 2. Il sera publié au printemps 2018 et servira aux élèves du Junior Cycle de République d'Irlande, soit des élèves âgés de 12 à 15 ans (l'équivalent de nos collégiens !). 

Suis-je d'accord pour les autoriser à publier ces extraits et combien je les facturerai pour cela ? me demande-t-elle en substance.

Ma première réaction est la perplexité. Je suis étonnée et je ne crois pas trop à cette demande. J'oublie l'e-mail pendant quelques jours tant la proposition me semble improbable. Une semaine plus tard, je relis le message et décide d'enquêter. 

Je commence par vérifier si la masion d'édition existe vraiment. Je constate que oui. J'entame une recherche sur le tome 1 dudit livre : Ça marche ! qui existe bien. Je reconnais le nom de l'auteure. Il s'agit d'une professeure irlandaise de français qui me suit sur Twitter ! Je file regarder mon mur et je constate qu'elle a aimé et retwitté plusieurs de mes publications sur le réseau social ! Je lui écris pour savoir si la demande de Gill Education est toujours d'actualité. Bien sûr que oui, me répond-elle en ajoutant qu'elle est emballée par le livre. 

Je réalise la portée de la demande et me questionne sur la méthode à suivre. Je demande alors conseil à Mobilis, le pôle régional de coopération des acteurs du livre et de la lecture en Pays de la Loire. J'explique la requête : quelle est la procédure pour faire une cessation de droits pour un extrait et une couverture de livre ? Dois-je facturer ? Mon interlocutrice m'explique que : 

- la couverture étant un objet promotionnel largement repris par les media, le droit d'auteur ne s'applique pas ;

- les extraits qui seront cités étant courts, ils peuvent être repris sans droit d'auteur mais avec mon accord, en citant la source et sans dénaturer l'oeuvre. 

Autrement dit, la couverture étant largement reprise sur internet et les extraits étant courts, pas besoin de facturer. Une demande d'autorisation écrite et officielle de la part de Gill Education est nécessaire. Je leur en fait la demande et ils s'exécutent. Je reçois le courrier et j'accède à leur demande. 

En mars 2018, mon interlocutrice à Gill Education m'envoie au format pdf, la maquette des deux pages où apparaitront l'extrait et la couverture de Journal d'une ado expatriée

Pour courronner le tout, j'apprends que Ça marche ! 2 sera tiré à 4000 exemplaires. Autant de jeunes irlandais qui apprendront et s'exprimeront en français à partir d'extraits de Journal d'une ado expatriée ! Cool, non ?

 

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