Le blog de Writer Forever

Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.

Le poème du jour : la boîte

Le poème du jour : la boîte

Il y a quinze jours, je partageais avec vous sur le blog de Writer Forever mon intention de me lancer un défi personnel d’écriture dans le cadre du NaNoWriMo 2013 : celui d’écrire un poème par jour au mois de novembre. Alors évidement tous mes poèmes ne sont pas d’une grande qualité. Ils sont écrits dans l’instant et ne sont pas retravaillés. Bref la qualité n’est pas toujours au rendez-vous, mais finalement cela correspond assez bien à la démarche du NaNoWriMo, qui est d’écrire, d’écrire et d’écrire encore, tous les jours au moins 1666 mots.


Je dois vous avouer que parfois, je n’écris pas un poème mais plutôt de la prose poétique ou un portrait chinois. Bref, c’est selon l’inspiration mais l’écriture est là.

 

Aujourd’hui, je partage avec fébrilité ce poème intitulé La Boîte :

J’ai une boîte en bois
Et à l’intérieur une photo de toi
J’ai des livres
Pour me tenir compagnie
J’ai un vélo blanc
Pour m’échapper de temps en temps
J’ai un ordinateur
Et une boîte de crayons de couleurs
J’ai une trousse à rayures
Et pleins d’images collées sur les murs
J’ai une chaise en rotin
Où je t’attends tous les matins
J’ai une guitare
Pour les soirs où tu rentres tard
J’ai une boîte en bois et mes souvenirs à l’intérieur
Et puis ton sourire charmeur

 

Vous pouvez aussi écouter ce poème : 

Artist Name - La-Boite.m4a

Vos retours et commentaires sont les bienvenus. Merci. 

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Mon NaNoWriMo à moi !


- Alors, cette année, tu nanotes ou pas ?
- Oui, j’ai déjà écrit 6000 mots en quatre jours. Je pense que j’ai le bon rythme ! Et toi, comment ça se passe ?
- Ben, cette année, je ne nanotes pas.
- ??? Tu plaisantes ! Allez, inscris-toi, tu peux encore le faire ! Tu n’auras qu’à mettre les bouchées doubles !


Ce dialogue vous semble surréaliste, n’est-ce pas ? Et pourtant, en ce début du mois de novembre, tous les écrivains ou apprentis écrivains ne parlent que de ça. Ça, c’est le NaNoWriMo (National Novel Writing Month, soit en français le mois national d'écriture du roman). Vous vous demandez de quel monstre littéraire je suis encore en train de vous parler. Eh bien, sachez qu’il ne s’agit pas de l’une de mes inventions - j’aurais bien aimé - mais d’un défi d’écriture bien réel que se lancent tous ceux qui aiment écrire ou qui veulent écrire un roman.


Ce projet d’écriture créative a lieu tous les ans au mois de novembre depuis l’an 2000. L’objectif est d’écrire un roman de 50 000 mots (environ 175 pages) entre le 1er et le 30 novembre, peu importe le sujet, le genre et la langue. Les participants doivent s’inscrire sur le site officiel du NaNoWriMo. Pour atteindre l’objectif des 50 000 mots, il faut donc écrire tous les jours en moyenne 1666 mots ! Les choses sont donc claires : on n’a pas forcément le temps de se relire et c’est la quantité qui prime sur la qualité. Je pense que ce défi est idéal pour démarrer concrètement un projet que l’on a en réserve depuis des lustres et donc de rédiger un premier brouillon de celui-ci.


Vous avez évidemment très très envie de savoir si je participe à ce projet, n’est-ce pas ?


Eh bien cette année, je fais de la résistance en me lançant mon propre défi : écrire un poème en français par jour selon mon inspiration, mes listes d’idées ou à partir d’une proposition d’écriture trouvée dans un de mes livres de chevets :
- The Daily Writer de Fred White
- Writing Down the Bones de Natalie Goldberg


J’ai déjà commencé à écrire depuis le 1er novembre et je partagerai sur le blog de Writer Forever certaines de mes réalisations. Pour en savoir plus au jour le jour, suivez-moi sur Facebook et/ou Twitter.


Et vous, en ce mois de novembre 2013, vous êtes-vous lancé un défi personnel d’écriture ? Dites-moi tout.

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Pourquoi j’écris ?

Pourquoi j’écris ?

Quelles sont les vraies raisons qui me poussent à écrire ?

Régulièrement, je tenterai d’être la plus honnête possible avec moi-même quant à mes motivations profondes par rapport à l’écriture. Depuis que j’ai commencé à écrire vraiment régulièrement, elles ont évolué et je pense qu’en fonction de mes travaux en cours (personnels ou non), elles se transformeront encore. Un travail nécessaire à faire quand on veut travailler avec et sur les mots.

J’écris parce que :

  • j’aime cela, tout simplement !
  • je pense que c’est la seule chose que je sache faire à peu près correctement, du moins je l’espère.
  • j’aime lire. Lire me permet de m’évader, d’imaginer, de découvrir, de rire et de pleurer. J’ai envie de donner les mêmes sensations à d’autres personnes. Autrement dit, le plaisir de la lecture m’amène à vouloir écrire. Il y a donc une forme de mimétisme dans ma démarche. J’ai envie de rendre la pareille.
  • j’aime l’acte d’écrire dans son immédiateté. Lorsque les mots sortent au bout de mon stylo, c’est comme si mon cerveau, mon esprit et mon âme se déversaient sur le papier. Il n’y a pas de non-dits dans l’écriture si on la pratique pour soi. Ecrire est une forme de soulagement, de libération, d’extériorisation. Je pense fermement que l’écriture peut avoir une vertu thérapeutique. C’est du moins vrai en ce qui me concerne. Et c’est une des raisons majeures qui me pousse à écrire, qui me fait aimer écrire.
  • j’aime (me) raconter des histoires, des anecdotes, des souvenirs. J’ai envie d’en raconter de plus en plus, de plus en plus souvent.

Voici quelques-unes des raisons qui me font écrire actuellement. Et vous, pourquoi écrivez-vous ?

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Depuis quand l’écriture est-elle ancrée dans ma vie quotidienne ?

Depuis quand l’écriture est-elle ancrée dans ma vie quotidienne ?

Je suis écrivain, du moins j’essaie de l’être et puis surtout, je l’avoue, je ne l’ai pas toujours été.

Quand on lit des interviews d’écrivains, c’est souvent la même rengaine. Leur vocation remonte à leur enfance : ils écrivaient des poèmes, des pièces de théâtre à un acte, des nouvelles ou des mini-romans.

Ce n’est pas mon cas.

Si je fouille intensément dans ma mémoire, j’ai moi aussi écrit quelques poèmes quand j’étais gamine. Mais qui ne l’a pas fait ? A l’adolescence, j’ai essayé tant bien que mal de tenir un journal intime. Sans grand succès. Je me suis frottée à l’écriture de paroles de chansons. Ces expériences enfantines et ponctuelles suffisent-elles à justifier l’origine de ma vocation ?

Au lycée, l’écriture de commentaires composés et autres dissertations n’était pas forcément ma tasse de thé, même si j’y mettais toute mon énergie et ma volonté d’élève studieuse. Sans doute parce qu’il s’agissait d’une écriture forcée, réalisée sous la contrainte et selon des règles précises, je n’y trouvais pas de réel plaisir. Cette écriture ne venait pas du cœur et surtout, ce n’était pas un besoin vital.
Plus tard, il y eu la rédaction du mémoire de fin d’études pour Science Po écrit sans trop de difficultés mais de manière trop concise – on me le fit remarquer. Puis plusieurs mémoires de DEA et enfin la rédaction d’une thèse de doctorat. Cette dernière fut une première révélation. Alors que d’autres doctorants peinaient devant leurs écrans blancs et retardaient sans cesse le processus d’écriture, il fut au contraire pour moi, une véritable libération. Les mots et les phrases jaillissaient. Je me libérais enfin de cette période de recherche intense qui m’avait minée et je couchais enfin sur le papier plus de trois années de dur labeur. Ma thèse de doctorat fut mon premier enfant. L’expérience fut certes moins douloureuse qu’un accouchement, mais la métaphore correspond assez bien au processus d’écriture : la douleur, la violence que l’on se fait à soi-même et à son intimité, les morsures au cœur. Sans que je ne m’en rende compte – et j’en ai pris conscience que rétrospectivement – j’avais pris des habitudes d’écriture.

Puis, l’écriture intime a pris le relais de l’écriture académique qui m’a de fait formée.

J’ai commencé à écrire dans des petits carnets bleus en 2002, l’année de notre arrivée à Colombo (Sri Lanka). J’étais enceinte, isolée et je me posais des milliers de questions sur mon avenir personnel et professionnel. Pendant ce séjour, j’ai écrit de manière sporadique. J’ai repris l’écriture intime en 2007 à la veille d’un nouveau départ à l’étranger. Instinctivement, cette pratique quotidienne m’a préparé psychologiquement à la rupture d’avec ma vie française. Depuis, l’écriture de mes pages matinales ou tardives ne m’a plus jamais vraiment quitté. Elles sont ancrées dans ma vie quotidienne. Les mots sont mes remèdes.

Et vous, depuis quand écrivez-vous ? L’écriture a-t-elle toujours été en vous ou a-t-elle surgit a un moment de votre vie ?

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