Le blog de Writer Forever

Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.

Interview d'auteur : Nathalie Desormeaux pour son roman Une Saison Japonaise

Interview d'auteur : Nathalie Desormeaux pour son roman Une Saison Japonaise

Une fois par mois, je vous propose sur le blog de Writer Forever une interview d'auteurs expatriés ayant publé un livre traitant de la vie à l'étranger, de l'expatriation ou d'un pays dans lequel ils ont vécu. Il peut s'agir de roman, de témoignages, de fragments de vie, de livre jeunesse ou d'un tout autre genre à partir du moment ou il traite de cette problématique particulière. Ces auteurs nous parlerons des raisons qui les ont poussé(e)s à écrire leur ouvrage, de leur processus d'écriture, de la manière dont ils l'ont publié et de leur stratégie de promotion.

Aujourd'hui, je vous propose de rencontrer Nathalie Desormeaux, auteur d'Une Saison Japonaise dont l'action se déroule bien évidemment au pays du soleil levant, un pays que j'ai découvert avec bonheur en 2014. Vous pouvez par ailleurs lire ce que j'ai pensé du livre de Nathalie sur la page "critiques de livre" de ce site. 

Nathalie DesormeauxBonjour Nathalie. Pourriez-vous m'en dire un peu plus sur vos parcours personnel et professionnel ?

Bonjour Véronique.

J’ai découvert l’Asie lorsque j’étais étudiante aux Langues’Ô et que je suis partie en stage à Tokyo. J’ai ensuite été expatriée plusieurs fois pour raisons professionnelles, en particulier pour le Printemps à Séoul. J’ai poursuivi ma carrière en France où j’ai créé une société de d’ameublement et de décoration pour enfants. Je vis maintenant en Loire Atlantique, en face de l’océan, ou j’essaie de reprendre l’écriture !

Pourriez-vous men dire un peu plus à propos de votre livre ? Pouvez-vous expliquer de quoi parle votre livre en quelques phrases ?

Une Saison Japonaise est un roman qui parle des difficultés de l’expatriation, de la perte des repères que l’on éprouve quand on arrive dans un pays d’une culture très différente, avec en plus des problèmes de langue, à travers l’histoire d’une jeune française expatriée à Tokyo en 1978.

J’ai situé le roman dans ces années-là car à cette époque-là le téléphone coûtait une fortune, il n’y avait pas d’internet ni même de fax, le sentiment d’éloignement était encore plus fort.

À qui sadresse votre livre ? 

A tous ceux qui n’ont jamais été expatriés, pour leur montrer des expériences qu’ils ignorent, et à tous ceux qui l’ont été, pour qu’ils retrouvent des expériences vécues !

A tous ceux qui ne connaissent pas le Japon, pour leur donner envie de le découvrir, et à tous ceux qui le connaissent pour leur rappeler de bons (ou mauvais) souvenirs !

A tout le monde donc, c’est un roman qui s’adresse à tous ceux qui aiment qu’on leur raconte une histoire…

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ? Quest-ce qui vous a poussé à l’écrire ? Une saison japonaise

Je portais en moi l’envie d’écrire depuis longtemps, et j’avais particulièrement envie de construire une histoire autour des rapports d’un(e) expatrié(e) et de son interprète : dans les pays où la barrière de la langue est infranchissable et la présence d’un interprète nécessaire en permanence, la relation entre ces deux personnes prend une importance primordiale. L’interprète est la clef incontournable de la vie professionnelle et parfois aussi privée. 

Je suis partie de là, puis l’histoire s’est étoffée…Je n’avais pas d’idée très précise de la structure du livre avant d’arriver au milieu environ !

Et puis j’avais envie de parler du Japon : j’ai découvert ce pays à vingt ans et il m’a profondément marquée. Ce qui est drôle, c’est que les ressentis que j’ai éprouvés il y a plus de trente ans sont les mêmes que ceux qu’éprouvent les expatriés aujourd’hui.

Quels ont été vos processus d’écriture, de lidée à sa finalisation ? Combien de temps cela vous a t’il pris ?

L’idée, je l’avais depuis longtemps ; j’ai profité d’un moment de disponibilité dans ma vie pour la mettre à exécution. Ma première démarche a été de réunir le maximum de documentation : mes souvenirs du Japon étaient anciens, je me suis employée à les rafraîchir et à lister tout ce dont j’avais envie de parler.

J’ai ensuite écrit de façon décousue, en fonction de mon emploi du temps, avec la difficulté de « raccrocher » chaque fois qu’une période un peu longue s’imposait entre deux phases d’écriture. J’ai même pensé abandonner quand je suis restée plusieurs mois sans reprendre mon manuscrit, mais sa relecture m’a encouragée à poursuivre. Je suis finalement allée à plusieurs reprises « en résidence » chez des amis, dans une maison isolée, où j’ai trouvé la concentration nécessaire pour avancer puis finir.

J’ai ensuite accordé une grande importance au travail de relecture et d’homogénéisation.

Au total, je dirais un tiers de préparation, un tiers d’écriture et un tiers de relecture, le tout sur trois ans environ.

Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

La principale difficulté, à part le côté décousu dont j’ai déjà parlé, est venue du fait que j’avais décidé d’écrire à la première personne. Ce livre n’est pas une autobiographie - j’étais étudiante et j’avais vingt ans quand j’ai vécu à Tokyo alors que Sophie, mon héroïne en a trente et travaille - et j’ai eu du mal au début à trouver la bonne distance entre elle et moi. Et puis un jour elle a pris le pouvoir, je suis incapable de dire comment. Je ne le croyais pas, mais je l’ai éprouvé, il arrive que les personnages s’émancipent de l’auteur, et c’est grisant !

Comment avez-vous trouvé une illustratrice et un designer pour votre couverture de livre ?

J’ai conçu moi-même la couverture, mais si besoin ma maison d’édition fournit une aide.

Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ? 

Quand j’ai eu fini le travail de correction, j’ai fait lire mon manuscrit à une dizaine de personnes qui m’ont convaincue de tenter l’aventure. J’ai d’abord fait le tour des maisons d’éditions les plus connues : quand on habite Paris, c’est facile, elles sont toutes les unes à côté des autres, ça évite les frais de poste !

Je n’ai reçu que des réponses négatives, mais assorties d’encouragements, et cela m’a donné envie de ne pas laisser tomber.

Pourquoi avez-vous choisi de vous auto-publier ?

Je ne me sentais pas le courage de contacter de nouveaux éditeurs et, en me renseignant  sur l’auto publication, j’ai découvert les Éditions Hélène Jacob qui démarraient leur activité. C’est une association, créée par deux écrivains qui s’auto-publiaient et qui ont décidé de mettre leur expérience au service de nouveaux auteurs. Ils ont immédiatement accepté de me publier et la collaboration a été facile et fructueuse. Ils font un vrai boulot de pro et c’est très réconfortant d’être accompagnée, surtout quand comme moi on n’est pas très à l’aise avec le numérique. Donc je ne suis pas auto-publiée, pas non plus publiée à compte d’auteur, mais éditée !

Comment assurez-vous la promotion de votre livre ? Quelle est votre stratégie de promotion ?

C’est la partie la plus difficile. Les Éditions Hélène Jacob font une partie du boulot, mais plus l’auteur s’engage et meilleurs sont les résultats. Je ne suis pas utilisatrice moi-même des réseaux sociaux alors que c’est un outil qui est devenu incontournable, et chez EHJ ils sont beaucoup plus efficaces que moi ! J’ai joué sur le bouche à oreille et demandé aux lecteurs de laisser un commentaire sur Amazon : j’en ai eu rapidement plusieurs et je crois que c’est ce qui a fait démarrer les ventes.

Que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ?

Que du bonheur ! Et une grande émotion quand arrive le premier exemplaire …

La période de rédaction a vraiment été une découverte, je ne m’étais jamais engagée dans un travail au long cours comme ça. Il faut accepter de ne pas toujours être productif, d’avoir des moments de « non-écriture », le livre mûrit à l’intérieur et d’un seul coup ça repart, enrichi de ce temps d’attente.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite écrire un livre ? 

De ne pas hésiter, de se lancer sans s’auto juger : on se trouve toujours très mauvais quand on se relit, il faut être indulgent avec soi-même. Et quand on pense avoir fini l’histoire, laisser reposer - comme en cuisine ! -  avant d’entreprendre la relecture et les corrections.

Enfin, où peut-on se procurer votre livre ?

En format papier sur Amazon, et en numérique sur Amazon, la Fnac et sur le site des Editions Hélène Jacob.

Merci Nathalie !

Vous pouvez aussi suivre la page Facebook du livre Une Saison Japonaise

Crédits photos : Nathalie Desormeaux 

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Les cinq avantages à être ou à devenir un auteur expatrié

Les cinq avantages à être ou à devenir un auteur expatrié

Voici selon moi les cinq avantages à être ou à devenir un auteur expatrié et une rédactrice indépendante vivant à l'étranger.

L’inspiration et la créativité au rendez-vous

Au début d’un séjour à l’étranger, la vie quotidienne est une aventure permanente. Il nous arrive à nous, nos enfants, notre conjoint, des choses inattendues voire parfois … inimaginables ! Il faut noter toutes ces petites anecdotes, tous ces petits détails si surprenants car ils sont la source d’histoires, de récits, et de personnages hauts en couleurs.

À l’écoute et en observation constante

Lorsque l’on vit à l’étranger, on est à l’écoute et en observation constante parce que l’on tente de comprendre tout ce qui se passe autour de nous. Ces qualités d’écoute et d’observation que l’on développe à l’occasion d’une expatriation sont très utiles aux écrivains qui sont à l’affût des détails, des sensations et des comportements des autres pour les réintégrer dans leurs récits. Cette attitude peut-être une seconde nature, mais en expatriation c’est un réflexe naturel. 

Du temps à profusion

Partir en expatriation, notamment si l’on est une conjointe accompagnatrice, signifie souvent avoir plus de temps. Plus de temps pour soi afin d’assouvir son besoin d’écrire voire dans certains cas répondre à une certaine forme d’urgence par rapport à l’écriture. Les séjours à l’étranger permettent à certains auteurs d’être beaucoup plus prolifiques, car ils sont isolés (absence de réseaux personnel et virtuel, incompréhension de la langue du pays d’accueil). Il est donc possible de s’adonner à son activité créatrice, de développer son imaginaire, de produire des textes. Il faut profiter du début du séjour pour écrire car plus le temps passe, plus le réseau se développe, plus on est sollicité et moins on a de temps à consacrer à ses projets rédactionnels. À moins bien sûr de dégager du temps pour continuer à écrire régulièrement. Et je vous y encourage vivement !

De nouvelles spécialités rédactionnelles

Si vous écrivez déjà, partir dans un nouveau pays peut-être l’occasion de développer de nouvelles connaissances et donc de nouvelles niches d’écriture. Par exemple, si vous vous spécialisez en tant que rédactrice sur la cuisine ou le sport, vous allez pouvoir découvrir de nouvelles pratiques culinaires ou sportives à l’aune de votre nouvel environnement. Vous vous spécialisez un peu plus, vous précisez votre niche, vous vous distinguez de la concurrence. Vous devenez une experte. 

Des prises d’initiative

Il n’y a pas de groupe d’écriture dans votre langue dans le pays où vous habitez ? Qu’à cela ne tienne, vous créez votre propre groupe de soutien rédactionnel. Il suffit d’être deux pour commencer. Être un écrivain expatrié développe donc fortement la prise d’initiatives et la débrouillardise. 

Vous êtes expatriée et vous souhaitez que l’écriture devienne le fil directeur de votre vie à l’étranger ? Je peux vous y aider. Prenez RDV pour une séance découverte gratuite

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Interview d'auteur : Cécile Gylbert, auteur de Les enfants expatriés : enfants de la Troisième Culture

Interview d'auteur : Cécile Gylbert, auteur de Les enfants expatriés : enfants de la Troisième Culture

Je vous propose désormais sur le blog de Writer Forever une nouvelle série de billets : des interviews d'auteurs expatriés ayant publé un livre traitant dela vie à l'étranger, de l'expatriation ou d'un pays dans lequel ils ont vécu. Il peut s'agir de roman, de témoignages, de fragments de vie, de livre jeunesse ou d'un tout autre genre à partir du moment ou il traite de cette problématique particulière. Ces auteurs nous parlerons des raisons qui les ont poussé(e)s à écrire leur ouvrage, de leur processus d'écriture, de la manière dont ils l'ont publié et de leur stratégie de promotion.

Aujourd'hui, je vous propose de rencontrer Cécile Gylbert, l'auteur de Les enfants expatriés : enfants de la Troisième Culture, aux  Éditions du Net. Un sujet qui en tant que maman multi-expatriée me tient particulièrement à coeur. 

Cécile Gylbert
Bonjour Cécile. Pourriez-vous s’il vous plaît m’en dire un peu plus sur votre parcours personnel et professionnel ? 

Bonjour. Je m’appelle Cécile Gylbert. Je suis consultante en interculturel et en mobilité internationale. J’ai vécu plusieurs expatriations (Équateur, Espagne, Mexique et Chine). Je vis actuellement au Mexique. Je suis mariée et j’ai trois enfants.

Pourriez-vous m’en dire un peu plus à propos de votre livre Les enfants expatriés : enfants de la Troisième Culture ? De quoi parle-t-il ?

Les enfants expatriés: enfants de la Troisième Culture parlent de nos enfants et des adultes qu'ils deviendront. Avoir passé son enfance en expatriation, avoir déménagé plusieurs fois d'un pays à un autre, avoir côtoyé des cultures et des gens différents, s'être adapté à des situations déroutantes ou insolites, avoir dû communiquer en plusieurs langues n'est pas neutre dans le développement émotionnel, psychologique et culturel d'un enfant. Naturellement, cela le conduit à acquérir des aptitudes particulières et à surmonter des obstacles peu communs. 

Progressivement il s'inscrit dans un mode culturel qui n'est ni celui de son pays d'origine, ni celui des différents pays d'accueil dans lequel il a vécu. Ce mode culturel est appelé Troisième Culture.

Cet ouvrage tente d'expliquer les fondements de cette Troisième Culture mais aussi son fonctionnement et son cadre. L'appartenance à la Troisième Culture, qui rassemble la majorité des enfants expatriés, est à la fois un atout et une source de difficultés à surmonter. 

À qui s’adresse votre livre ? 

Ce livre s'adresse aux parents d'enfants expatriés qui souhaitent accompagner leurs enfants dans cette enfance atypique pour les aider à en maximiser les bénéfices tout en en déjouant les pièges.

Il s'adresse également aux Adultes de la Troisième Culture, des adultes qui ont vécu cette enfance multiculturelle et mobile.  L'ouvrage leur permet de prendre conscience de nombreux éléments de leur parcours qui ont souvent des répercussions à l'âge adulte. La Troisième Culture est un privilège si l'on en mesure les bienfaits comme les écueils.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?Les enfants de la troisième culture

Après m'être rendue compte que cette vie en expatriation avait un impact considérable sur le développement psychologique, émotionnel et comportemental de mes enfants, j'ai commencé à étudier le concept de Troisième Culture, déjà analysé par les américains David Pollock et Ruth Van Reken. Après sept ans d'études sur ce thème,  Il m'a semblé naturel de partager cette connaissance de la Troisième Culture avec d'autres parents expatriés francophones. J'ai organisé plusieurs ateliers mais l'écriture d'un livre s'est rapidement imposée comme le meilleur moyen de faire connaître cette Troisième Culture, qui est réellement celle des enfants élevés en expatriation.

Combien de temps cela vous a-t-il pris pour écrire ce livre, de l’idée à sa finalisation ?

L'écriture du livre, du premier brouillon à la publication, a pris un an. Bien sûr il y a eu des périodes de travail plus intenses que d'autres, il y a eu aussi des périodes de doute ou de "baisse de rythme" mais j'ai généralement tenté d'être régulière dans la rédaction.

Quelles difficultés avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

La plus grande difficulté pour moi a été de travailler dans la clarté sans tomber dans la simplification excessive. Le thème de la Troisième Culture est complexe, multifacette et souvent méconnu. Je souhaitais que le livre soit clair, accessible mais complet. C'est sans doute ce qui m'a demandé le plus d'investissement. 

Le plus long fut de finaliser le livre. Organiser les idées et écrire furent relativement fluides. En revanche, les nombreuses relectures, corrections et re-corrections m'ont semblé le parcours du combattant. Cela n'en finissait plus : il manquait toujours un accent, une virgule, une majuscule ! Sauter le pas et se dire "Ça y es t! Il est terminé" est une étape qui m'a beaucoup couté. 

La mise en page, avec le concours de la maison d'édition, fut également plus longue que je ne l'imaginais. Heureusement, mes interlocuteurs aux Éditions du Net ont été compréhensifs.

Comment avez-vous trouver une illustratrice et un designer pour votre couverture de livre ?

Mon fils a beaucoup d'idées et un ami designer nous a aidé à élaborer la couverture.

Comment avez-vous procéder pour publier votre livre ? 

Lorsque j'ai pris la décision que mon livre était terminé, j'ai souhaité que tout aille vite pour la publication. J'ai contacté de nombreuses maisons d'édition classiques qui m'ont toutes donné un délai de 6 mois pour savoir si le livre les intéressait ou pas. J'ai contacté les Éditions du Net, une maison d'édition en ligne, qui a accepté mon ouvrage en quinze jours. J'ai aimé leur réactivité, leur disponibilité. Il ne s'agit pas de publication à compte d'auteur ou d'auto-publication  mais tout simplement d'une forme d'édition moins connue. La publication est gratuite en format papier et numérique et la distribution se fait via la Fnac, Amazon, Chapitre ainsi que par le réseau de libraires Dilicom.

Comment assurez-vous la promotion de votre livre ?

La seule contrainte de mon éditeur est qu'il n'offre pas (ou peu) de support à la promotion. J'ai donc contacté divers organismes liés à l'expatriation pour faire connaître le livre. De nombreuses librairies françaises à l'étranger ont répondu favorablement au référencement de l'ouvrage. J'ai également contacté plusieurs sites et blogs d'expatriation. Certains, comme vous, m'ont fait l'honneur d'une interview ou d'un article. Cela contribue peu à peu à faire connaitre le livre.

Quelle est la meilleure méthode selon vous pour promouvoir un livre ? Dans votre cas, qu’est-ce qui fonctionne le mieux ? 

Dans la mesure où le livre concerne les expatriés, une promotion classique ne fonctionne pas. Les librairies en France ne sont pas intéressées et les séances de dédicace ou de promotion in situ compliquées à organiser.  Les lecteurs et les distributeurs se trouvant repartis sur la planète, le courriel est finalement la solution la mieux adaptées pour moi. Je peux ainsi facilement joindre un exemplaire PDF et une présentation de l'ouvrage.

Que vous a apporté la rédaction et la publication de ce livre ?

Deux grandes satisfactions : l'aboutissement d'un projet et le partage de mes connaissances du monde de la Troisième Culture. J'espère vraiment que ce livre aidera de nombreux parents expatriés à mieux appréhender le développement de leurs enfants. Connaître la Troisième Culture a été très favorable  à notre famille tant dans la compréhension les uns des autres que dans l'enrichissement et le respect mutuel. Je souhaite sincèrement que ce livre contribue aux mêmes bénéfices dans de nombreuses familles.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite écrire un livre ? 

De la volonté, de la persévérance et de l'enthousiasme. D'un point de vue pratique, je conseillerais d'écrire régulièrement (même peu parfois) en se fixant des objectifs comme terminer un paragraphe, une partie ou un chapitre. Je n'aurais pas la prétention de me considérer écrivain (j'ai trop d'admiration pour eux) mais je pense que la constance est un allié précieux quel que soit le style d'ouvrage que l'on rédige.

Enfin, où peut-on se procurer votre livre ?

Il est disponible sur Amazon, à la Fnac, dans de nombreuses librairies françaises à l'étranger et sur le site des Éditions du Net.

Merci Cécile. 

Vous pouvez aussi suivre Cécile Gylbert sur sa page Facebook Troisième Culture.

Crédits photos : Cécile Gylbert. 

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Comment se créer un portfolio lorsqu'on débute en tant que rédactrice indépendante ?

Comment se créer un portfolio lorsqu'on débute en tant que rédactrice indépendante ?

Vous souhaitez vous lancer en tant que rédactrice indépendante mais vous ne savez pas forcément comment vous y prendre ? Voici quelques solutions que j'ai utilisées lorsque j'ai commencé mon activité. 

Écrire gratuitement

Il est difficile d’obtenir des travaux rémunérés si vous n’avez pas déjà publié. Les premières références de votre portfolio, vous allez donc devoir les obtenir en écrivant gratuitement ! 

J’ai commencé de la sorte en prêtant ma plume à des associations ou des sites internet qui faisait sens par rapport à ma niche d’écriture

Si vous n’avez pas encore décidé quel sera votre ou vos thèmes de spécialités mais que vous souhaitez déjà vous lancer pour vous tester, commencez par proposer votre plume à des organisations qui sont dans votre sphère de proximité : la lettre d’information de l’école de vos enfants, celle de l’association de quartier ou de l’association sportive dont vous faite partie, des magazines gratuits, etc … Ne négliger aucune possibilité. Voyez large. Faites vous votre propre expérience. Cela vous servira à déterminer ce que vous aimez faire ou ne pas faire, mais cela vous apportera toujours des références concrètes sur votre CV de rédactrice indépendante

Si vous avez d’ores et déjà déterminé votre niche d’écriture, proposez alors vos services à des sites internet pour lesquels vous pouvez écrire en votre nom propre sur leur page. Si vous êtes acceptée, vous pourrez alors publier à votre rythme et vous constituer un portfolio d’articles en ligne. C’est ainsi que je me suis rodée à l’écriture en ligne en publiant des articles sur suite101. Ce site n’existe plus depuis 2013 et c’est Scribium qui semble prendre sa relève.

Écrire gratuitement est bien pour démarrer, mais pour démarrer seulement. En effet, assez rapidement il faut poser des limites à ce bénévolat professionnel sinon on abusera de vous et de vos compétences rédactionnelles. Il faut apprendre à savoir dire non lorsque l’on vous envoie un e-mail qui vous dit en substance qu’on aime ce que vous faites, que votre blog est génial et que l’on aimerait bien que vous écriviez pour le site tartanpion. Je reçois régulièrement ce genre de proposition dans ma boîte mail. Et quand je demande, combien on me paie par article et qu’on me répond « on mettra un lien vers votre site internet ». Ma réponse est simple et radicale : DELETE, parce que je ne paie pas mes factures avec des liens URL !

Créer son blog

Créer un site internet avec un blog intégré ou a minima un simple blog est une étape incontournable. Ce lieu virtuel va vous permettre de construire votre expertise sur votre niche d’écriture mais aussi votre identité en ligne.

Si vous n’osez pas vous lancer seule, vous pouvez aussi créer un blog collaboratif avec plusieurs freelances avec qui vous vous entendez bien et avec qui vous avez des valeurs communes. Veillez toutefois à bien déterminer précisément en amont quels sont les rôles et les thématiques d’écriture de chacun. 

Une autre alternative peut aussi être d’écrire des billets en tant qu’invité sur d’autres blogs ou sites internet traitant du thème ou de thèmes connexes à votre niche d’écriture.

S’inscrire à des sites de freelance

L’étape suivante est d’écrire et de développer son portfolio tout en commençant à être payer. Pour cela, il est possible de s’inscrire à des sites de freelances, certains étant spécialisés sur le rédactionnel, l’écrit, la production de contenu. D’un côté, des entreprises ou des particuliers publient des annonces décrivant leurs besoins. De l’autre, des freelances  proposent leurs services en répondant aux annonces qu’ils ont sélectionnées. Les freelances sont donc mis en concurrence et les entreprises ou particuliers choisissent celui ou celle qui a les tarifs et les compétences qui leur semblent les plus adaptés à leurs besoins du moment. C’est un peu un système d’enchères ! Il existe de nombreux site de ce genre et les plus connus sont entre autres Codeur et Elance

Attention toutefois à ne pas passer trop de temps sur ces sites à chercher des clients et à répondre à des annonces au point de ne plus faire ce pour quoi vous êtes faites, à savoir écrire. Garder à l’esprit qu’un site comme Elance met en concurrence des indépendants du monde entier et que donc des freelances issus de certaines zones géographiques proposeront des tarifs beaucoup plus bas que les vôtres. Je conseille donc de passer un temps limité sur ce genre de site afin de ne pas négliger votre blog et vos projets rédactionnels personnels et de réseauter efficacement sur les réseaux sociaux et en dans la vraie vie.

Se former à l’écriture

S’inscrire à une formation en face à face ou à distance vous permettra de renforcer vos compétences et de gagner en confiance. Dans le cadre d’une formation à l’écriture, vous allez produire des textes que vous pourrez par la suite soit soumettre à des publications soit publier sur votre blog. Dans les deux cas, vous vous faites connaître auprès des professionnels de l’écriture tout en développant votre portfolio d’articles et votre confiance en vous. 

Si vous souhaitez développer votre portfolio de rédactrice indépendante, je peux vous aider en vous proposant un accompagnement à l’écriture adapté à vos besoins. Contactez-moi pour une séance gratuite de 30 minutes. 

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Du nouveau à propos de mon livre Finding Your Feet In Chicago !

Du nouveau à propos de mon livre  Finding Your Feet In Chicago !

Mon livre Finding Your Feet In Chicago - The essential guide for expat families a été publié en 2012 par Summertime Publishing, une maison d’édition spécialisée sur la vie en expatriation (guide pratique, mémoires, roman, anthologie). 

Récemment, Summertime, dirigée par Joe Parfitt, a décidé de créer une petite soeur qui s’appelle Springtime Books. Cette dernière reprend certains titres du catalogue de Summertime et mon livre en fait partie.

À l’occasion de sa création et de son lancement, Springtime Books organise un giveaway des livres de son catalogue. C’est l’occasion pour vous, chers lecteurs, de gagner des livres et notamment le mien !

Le giveaway est organisé sur Goodreads, un site internet gratuit pour les grands amateurs de livre et les lecteurs voraces ! Si vous ne connaissez pas ce concept, sachez que c’est un mélange de bibliothèque en ligne et de réseau social, où vous pouvez faire part de vos dernières lectures, écrire ce que vous en avez pensé et aussi garder une trace en ligne des livres que  vous avez lu ou que vous souhaitez lire. C’est d’ailleurs principalement de cette manière que je l’utilise !

Pour avoir une chance de gagner mon livre, il faut donc être membre de Goodreads. Et si c’était l’occasion pour vous de devenir membre ? Au passage, c’est entièrement gratuit

Ce concours commence le 18 avril (Pacific Time) et dure un mois, soit jusqu’au 17 mai inclus. Cliquez sur le lien « Enter to win » ci-dessous pour participer.

 

 

Si vous gagnez un exemplaire de mon livre, une critique honnête et juste sur Goodreads ou Amazon sera la bienvenue.

Merci pour votre participation et n’hésitez pas à diffuser cette information autour de vous !

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