Depuis plusieurs années, je rêvais d’aller au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse (SLPJ) de Montreuil. Je n’ai jamais pu le faire car j’habitais à l’étranger. Sachant que cette année, je serai à nouveau installée en France à l’automne 2015, j’avais décidé de m’y rendre quoiqu’il arrive !
Je me suis donc préparée un séjour professionnel de deux jours à Paris les 3 et 4 décembre 2015 incluant une après-midi entière sur le salon pour aller à la rencontre des maisons d’édition jeunesse.
En amont, j’avais étudié la liste des exposants, dressé une liste d’incontournables que je voulais voir, préparé des cartes de visites et imprimé des projets que je souhaitais soumettre. Je m’étais dit qu’il y aurait beaucoup de monde et que j’aurai sans doute du mal à approcher les éditeurs car je venais en amont de la journée réservée aux professionnels (auteurs, illustrateur, etc …) prévue le 7 décembre.
Ce ne fut pas le cas. Il y aurait du y avoir beaucoup de scolaires mais en raison de la limitation des déplacements imposée aux écoliers en région parisienne, le salon était loin d’être bondé. À ma grande surprise, les exposants s’ennuyaient et se plaignaient du peu d’affluence. Du coup ils étaient très disponibles et plutôt contents qu’on leur pose des questions. Ce que je me suis empressée de faire.
Voici donc ce que j’ai appris de mon escapade au SLPJ 2015 :
- les éditeurs jeunesse reçoivent des tonnes et des tonnes de projets d’albums et de roman (ça, je le savais déjà). Et ne répondent donc pas toujours aux e-mails ou aux courriers qu’on leur envoi (ça, je m’en étais rendue compte !). D’ailleurs c’est parfois explicitement écrit sur leurs sites internet. Mais ils ne fonctionnent pas tous ainsi (ah ah !!).
- pour se différencier, il faut donc viser juste en étudiant leur catalogue et en connaissant leur ligne éditoriale. D’ou l’intérêt de se rendre sur ce salon, de récolter un maximum de catalogues et de leur demander « Quel genre de texte recherchez-vous ? » en personne ! Ils étaient d’ailleurs ravis dans l’ensemble de ma démarche que je présentais comme « mon boulot d’auteur ».
- Car finalement, soumettre un projet ressemble beaucoup à la recherche d’un emploi. Mis à part la rédaction de l’histoire, il faut écrire une lettre de présentation du projet, savoir à qui précisément envoyer le dossier et idéalement avoir rencontré ladite personne. Bref, il faut réseauter comme pour trouver du travail.
- Se rendre sur un tel salon permet aussi de savoir quels sont les besoins des éditeurs jeunesse, certains lancent des collections et sont donc à la recherche de texte spécifique. Il n’y a qu’en allant à leur rencontre que vous pouvez le savoir !
- Sur le salon comme ailleurs, les grandes maisons d’édition jeunesse sont difficiles d’accès. Ainsi sur le stand de Gallimard, il n’y avait que des stagiaires, sympathiques par ailleurs, mais pas forcément à même de répondre à mes questions.
- Une demi-journée n’est pas suffisante pour faire un tour approfondi du salon et rencontrer toutes les maisons d'édition qu’on souhaitait voir. Mais, c’est déjà un bon début.
- En conclusion, ce salon m’a permis de découvrir des maisons d’édition jeunesse, petites ou moyennes, que je ne connaissais pas et qui pourraient être intéressées par certains de mes textes.
Bref, il ne me reste plus qu’à travailler les pistes obtenues et d’y retourner en 2016 !!
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