Le blog de Writer Forever

Sur le blog de Writer Forever, je publie des articles et des vidéos sur les thèmes suivants : mon quotidien d’auteur, mes conseils en écriture, des interviews d’écrivains, la créativité au quotidien. Je partage aussi avec vous certains de mes textes, mon point de vue sur mes lectures et mon actualité du moment.

Mon interview sur AlterNantes FM

VMP-AlterNantes

 

Le 19 février 2018, j'ai été interviewée par Daniel et Astrid sur les ondes de la radio locale, associative et indépendante AlterNantes FM

Outre l'interview que j'ai envie de partager avec vous, c'est aussi la petite histoire de cette interview que j'ai envie de vous raconter. En route ! 

Si vous me suivez depuis un moment, vous avez que je suis active sur les réseaux sociaux, notamment deux d'entre eux : Facebook et Twitter. J'ai eu du mal à démarrer avec Twitter et je dois avouer que j'y suis moins présente que sur Facebook. Toutefois en tant qu'auteure, je trouve le petit oiseau très utile pour parler de mon livre et le promouvoir. D'ailleurs, Twitter a joué un rôle essentiel quant à cette interview sur AlterNantes. 

En amont de la sortie de Journal d'une ado expatriée fin mai 2017, j'ai commencé à suivre des média locaux sur Twitter, notamment des radios locales et nationales car c'est l'un de mes médias préférés. Je suis une fan de France Inter que j'écoute tous les jours matin et soir en faisant différentes activités. J'aime la radio car elle accapare moins que la télé. Je peux écouter un programme radio et faire autre chose en même temps. De plus, j'ai constaté que je retenais mieux les informations en les écoutant qu'en les regardant. Bref, tout cela pour dire que j'ai un faible pour la radio. 

Aussi lorsque j'ai constaté qu'AlterNantes FM me suivait sur Twitter, j'ai décidé de les suivre également. Daniel, qui est aux manettes du compte Twitter de la radio a aimé et retwitté plusieurs de mes posts. Puis, un jour début 2017, il me contacte et me demande si je serais intéressée par un interview sur leurs ondes à propos de mon livre. J'accepte. Après quelques échanges de mails et l'envoi de mon livre, rendez-vous est pris pour le 19 février à 10 h 30 avec une interview en direct prévue de 11 heures à midi.

Daniel est prévenant. Il m'a donné toutes les indications pour trouver sans difficultés leurs locaux bien cachés à Saint Herblain. Ils sont situés en plein coeur du centre culturel breton et à proximité de l'école Diwan. 

Daniel et Astrid m'accueillent et me mettent à l'aise. Nous nous asseyons autour d'une table ronde et de micros. Sur l'un des pans du mur, une vitre et de l'autre côté, Emmanuel est à la technique. Nous discutons avant l'interview en sirotant un thé au miel pour adoucir nos voix tout en grignotant des biscuits sans gluten. Daniel m'explique l'histoire de la radio et les émissions qu'il réalise avec un public jeune notamment Altern'ados qui m'interpelle. 

L'interview commence. Les questions s'enchaînent. J'oublie que je suis à la radio et que peut-être, sûrement, on m'écoute répondre aux questions pertinentes des deux journalistes. Les questions alternent entre le livre et mes expériences à l'étranger. Elles sont posées avec finesse et sensibilité, jamais elles ne me forcent à dévoiler des aspects trop personnels. J'ai aimé. J'ai apprécié. J'ai occulté les micros. J'étais tout simplement bien et bien entourée. Je vous laisse écouter et juger. 

Mon interview sur AlterNantes FM

Vous pouvez découvrir les émissions d'AlterNantes en direct ou à l'infini en podcast. Les émissions en direct sont rediffusées. Pour tout savoir sur cette radio locale, rendez-vous sur le site internet d'AlterNantes !

Merci à Daniel, Emmanuel et Astrid pour leurs questions, leur accueil et leur gentillesse. 

A bientôt, 

Véronique

 

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Cinq leçons à retenir de ma première participation à un salon du livre

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Afin de promouvoir mon premier roman jeunesse Journal d’une ado expatriée et de rencontrer des lecteurs mais aussi des acteurs du livre, j’ai décidé de participer à des salons dans ma région. 

Le 8 octobre 2017, je me suis donc rendue à Corsept, une petite commune de Loire-Atlantique, qui organisait son salon du livre. Voici un épisode de mes aventures d’auteur jeunesse, au fil duquel je partage quelques infos et conseils. 

 

Leçon n°1 : s’inscrire très en amont de la date du salon

 

Journal d’une ado expatriée est sorti en juin 2017 mais j’ai commencé à me renseigner sur les salons du livre bien avant sa publication. Bien m’en a pris car la réservation d’un espace sur des salons gratuits locaux se fait environ six mois à l’avance pour que son dossier soit retenu. 

J’ai utilisé plusieurs canaux d’information pour dégotter les salons qui me conviendraient afin d’yfaire mes premières armes : 

  • un groupe informel d’auteurs, rencontrés dans le cadre de Mobilis, qui a diffusé des informations sur des salons qui auraient lieu à l’automne 2017 ;
  • le site internet l’agenda des salons.

En mai 2017, j’ai donc constitué trois dossiers de candidature alors que mon livre n’était pas encore publié mais en bonne voie de l’être. Je n’ai obtenu que deux réponses positives, le troisième salon n’ayant jamais donné suite à ma demande. 

Ayant bien retenu la leçon n° 1, je commence dès maintenant à préparer les salons du printemps 2018 !

 

Leçon n° 2 :  bien préparer son stand 

 

Mon planning personnel et professionnel étant très rempli, j’ai commencé à préparer mon premier salon trois à quatre semaines avant la date de celui-ci. J’ai listé mes besoins en fonction de ce que me fournirait l’organisateur mais aussi en fonction de mes envies. En effet, je voulais un stand simple mais attirant et qui reflète l’histoire de mon héroïne, Léa. L’objectif :susciter la curiosité des visiteurs et pouvoir instaurer un échange entre eux et moi. Très concrètement, voici les actions que j’ai réalisées : 

  • commander des exemplaires de mon livre auprès de Create Space ;
  • acheter du tissu pour faire une nappe. Cet épisode n’est pas anodin et m’a permis de faire une belle rencontre. C’est une anecdote que je vous raconterai une prochaine fois ;
  • réfléchir à la déco de mon stand pour y mettre en scène mon roman : j’ai rassemblé tous les objets en ma possession qui faisaient le lien avec mon roman (jack’o lanterne, drapeaux français et américain, masque de théâtre, mug de chicago, modèle réduit de taxi américain, etc) sans oublier les présentoirs pour mettre en valeur mon livre ;
  • acheter des fraises tagada et des Petit Lu qui sont les friandises que Léa mange lorsqu’elle est encore en France ;
  • faire une répétition générale une semaine avant en disposant le tout sur la table basse de mon salon (voir photo) afin de m’assurer que je n’avais rien oublié !

 

Leçon n°3 : arriver en avance pour s’installer sans stress

 

Le salon avait lieu le dimanche 8 octobre de 10 heures à 18 h 30 à Corspet. J’avais une petite heure de route pour m’y rendre. La veille, j’avais chargé les deux cartons qui contenaient mon matériel dans le coffre de ma voiture. 

Je me suis levée de bonne heure pour me préparer et me mettre dans l’ambiance. Après un bon petit déjeuner, je suis montée dans ma voiture vers 8 heures, j’ai mis en route le GPS et le sourire aux lèvres, j’ai apprécié le levée du jour sur la campagne ligérienne. J’étais heureuse de partir à la rencontre de mes premiers lecteurs ! Une heure plus tard, j’étais accueille par les organisateurs avec chaleur et bienveillance. J’ai pu m’installer tranquillement avant l’arrivée des premiers visiteurs. 

 

Leçon n°4 : en profiter pour socialiser avec les acteurs du livre

 

Avant que les premiers visiteurs n’arrivent, les exposants ont fait le tour du salon pour rencontrer leurs collègues. Cela m’a permis d’échanger avec un libraire d’un village de la région qui s’est montré très intéressé par mon livre mais aussi et surtout d’autres auteurs qui m’ont fait part de leurs bons conseils en m’indiquant les salons qui seraient les mieux adaptés à mon livre. L’ambiance était conviviale et bon enfant. J’ai passé un bon moment tout en apprenant sur l’activité à part entière qu’est la participation à un salon du livre. 

 

Leçon n° 5 :  sourire, donner et échanger

 

Bien sûr l’objectif d’un salon est de vendre son ou ses livres. C’était l’un de mes objectifs mais je voulais aussi échanger, parler, aller à la rencontre de mes lecteurs. 

Pour moi, ce fut un moment de plaisir. Je crois que cela s’est vu car compte tenu de la localisation du salon (un petit village de campagne) et du nombre d’auteurs présents (une quarantaine), j’ai fait une belle journée. Je pense également que plusieurs éléments ont joué en ma faveur : 

  • j’étais la seule sur le créneau des pré-ados et jeunes ados : les familles qui sont venues ont fait un tour général du salon et sont très souvent revenues vers moi à l'issue de celui-ci. Le fait de leur parler du personnage avec sincérité et de leur avoir donné un marque-page les a sans doute aidées à se rappeler de moi et donc à revenir vers mon stand. 
  • je ne proposais qu’un seul livre. Le choix était donc simple et surtout, il était plus facile de s’en rappeler et moi de leur en parler avec conviction. 
  • mon sourire et mon accueil simple et sincère : je ne cherchais pas à vendre à tout prix mais plutôt à discuter, à échanger et à partager un moment avec mes lecteurs potentiels.

J’ai hâte de participer à mon prochain salon. Il s’agit du salon du livre des auteurs nantais qui aura lieu le dimanche 19 novembre de 10 à 18 heures, à la maison de quartier Madeleine/Champ de mars à Nantes (22, rue Emile Péhant – 44000 Nantes). 

 

On s’y retrouve ? 

 

Vous souhaitez recevoir de manière régulière mes conseils en écriture, connaître les dates de mes prochains salons? Pour cela, je vous encourage à vous inscrire à ma lettre d’infos mensuelle. En bonus lors de votre inscription, vous recevrez un exemplaire de mon e-book intitulé « Votre guide d’accompagnement à l’écriture d’un livre ».

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Dix idées de cadeaux de Noël pour un écrivain expatrié

Dix idées de cadeaux de Noël pour un écrivain expatrié

Noël approche et vous avez dans votre entourage un écrivain expatrié qui est passionné par son projet rédactionnel et vous chercher des idées de cadeaux pour l’encourager dans son aventure ? Vous avez frappé à la bonne porte. Voici une liste de 10 cadeaux de Noël que vous pourrez lui offrir où qu’il soit dans le monde. 

Une liseuse 

Avec cet appareil qui permet de stocker des centaines et des centaines de livres, votre auteur expatrié pourra lire, s’évader et apprendre où qu’il réside. Il suffit bien évidemment qu’il ait une connexion internet juste le temps de télécharger ses livres sur sa liseuse. 

Il existe désormais pléthore d’appareils disponibles sur le marché. Faites votre enquête et demander à votre auteur nomade préféré ce qui lui conviendrai le mieux compte tenu de son mode de vie. Je recommande toutefois le Kindle d’Amazon car c’est le plus globale et le plus internationale, quoiqu’on en dise ! 

Une carte / chèque cadeau pour acheter des livres sur sa liseuse

Cela peut venir en complément du cadeau précédent ou si l’auteur expatrié est déjà équipé d’une liseuse d’un bon moyen de lui offrir des livres en quantité. Il les lira en pensant à vous ! 

Un ordinateur portable

S’il n’est pas déjà équipé, c’est l’occasion de lui proposer une participation à cet achat plus que nécessaire quand on veut écrire et que l’on se déplace beaucoup du fait de son mode de vie nomade.

Un logiciel de correction

Tout écrivain qui se respecte doit faire relire et corriger son manuscrit. Alors bien sûr, on peut s’allouer les services d’un relecteur - correcteur professionnel et d’ailleurs je le recommande vivement. Toutefois, il est bon de savoir que ces professionnels de l’écrit, en plus d’avoir un oeil de lynx, travaillent souvent avec des logiciels très performants dont le plus connu actuellement sur le marché est Antidote. Alors pourquoi s’en passer ? D’autant que l’investissement sera rentabilisé si votre auteur est prolifique et projette d’écrire plusieurs livres. 

Une application pour mieux écrire

Parmi les outils qui ont le plus de succès au sein de la communauté des auteur, expatriés ou pas, ont retrouve Scrivener. Il s’agit d’une application permettant de travailler sur toutes les phases d’un projet rédactionnel : recherche, planification, organisation, rédaction, réécriture et même publication. Il est possible de le tester gratuitement pendant un mois avant de l’acheter, alors pourquoi s’en priver ?

Tasses, mugs, travel mug et compagnie

Et oui, en général, quand on écrit, on boit beaucoup… de thé ou de café, et pas autre chose je vous rassure, bien que certains écrivains soient réputés pour préférés d’autres boissons encore plus fortes. Alors pourquoi ne pas offrir un travel mug personnalisé avec l’inscription « Meilleur écrivain du monde » ou « Futur prix Goncourt » ? 

Des carnets et des stylos

Un écrivain ne se promène jamais sans un carnet et un stylo. Alors pourquoi ne pas l’approvisionner largement ? Mes carnets préférés sont ceux de la marque Moleskine. J’aime également beaucoup les Paperblanks. Mais rien ne vous empêche également d’offrir un carnet personnalisé grâce à des sites comme VistaPrint

Un abonnement à un magazine littéraire

Un abonnement à un magazine littéraire permettra à votre auteur expatrié et nomade de rester au courant de l’actualité littéraire française et étrangère, de connaître les dates des salons et les grandes tendances du monde de l’édition. Le Magazine Littéraire ou Lire sont deux exemples envisageables. 

Un atelier d’écriture à distance

Pratiquer l’écriture dans le cadre d’un atelier d’écriture est une excellent technique pour tester ses textes, sortir de sa zone de confort et faire enfin lire ses productions. Pour les auteurs expatriés, rien de mieux qu’un atelier d’écriture à distance. J’en propose un. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.

Un coaching personnalisé pour écrire son livre

Votre auteur ou écrivain expatrié a un projet rédactionnel en tête. Il a même commencé à rédiger quelque chose mais il n’est pas certain de faire bonne route. Il est motivé mais un peu perdu. Offrez-lui un coaching rédactionnel personnalisé pour l’aider à finaliser la première version de son manuscrit. Pour information, je propose deux formules.

J’espère que ces dix idées vous seront utiles pour satisfaire votre écrivain expatrié ou peut-être vous-même car l’auteur, c’est peut-être vous ?

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Ma boîte à outils d'auteur

Ma boîte à outils d'auteur

En ce moment, je lis Manuel d'écriture et de survie de Martin Page. Dans l’une de ses lettres à Daria, il décrit brièvement ses outils de travail : stylo, crayon, ordinateur, etc. La lecture de ce passage m’a donné l’idée et l’envie d’écrire ce billet. Car comme pour tout métier, l’auteur a besoin d’outils concrets et de références pour bien écrire au quotidien. Et ces objets ont souvent une histoire. Ils sont la forme concrète d’une partie de mon univers et de mon imaginaire.

Voici les outils que j’utilise tous les jours pour produire des textes qui deviendront récits, guides, poèmes, histoire pour la jeunesse : 

  • Un stock plus ou moins épars de feuille de brouillon : je les récupère dans le courrier, dans les poubelles de mes filles, parfois à la sortie de l’imprimante ! Je les recycle en écrivant au verso. C’est mon côté écolo qui ressort. 
  • Des stylos et crayons en tout genre : feutres colorés, crayons de couleur, crayon à papier (crayon de bois pour mes filles — maintenant, elles sont nantaises !), stylos bic, stylos à encre. En ce moment, c’est un stylo quatre couleurs qui a ma préférence et me suis de partout. J’aime sa base rose argenté, qui fait girly et que mes filles m’envient. 
  • Des carnets de notes : j’en ai toujours en stock. J’en tiens deux en même temps car ils ont des fonctions différentes. 

- Un carnet du quotidien : l’actuel est constitué d’une couverture en cuir verte. Il est épais et le devient de plus en plus au fur et à mesure que je l’utilise. J’y tiens tout particulièrement car il a une petite histoire. Il m’a été offert par mon mari en 2011 lorsque nous vivions à Chicago. Il porte l’emblème de l’hôtel The Peninsula Chicago, qui fêtait ses dix ans cette année-là. Je ne l’ai pas utilisé tout de suite ! J’y note mon quotidien en vrac : idées, journal intime, liste de choses à faire, notes de réunion ou de rendez-vous. Tout s’y entremêle, même les petits mots ou dessins de mes filles que je colle à l’intérieur pour ne pas les égarer. Il est toujours avec moi. Des signets de couleur pastel me rappellent les choses encore à faire ou les idées d’articles, de poèmes, de textes que j’ai eu et que je dois encore reporter dans un document répertoriant mes idées. 

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- Un carnet de voyages et de dessins : j’y consigne mes déplacements personnels et nos voyages familiaux. C’est une autre manière pour moi de m’exprimer et de consigner mes découvertes et souvenirs. On y trouve des papiers collés, des dessins ratés ou réussis et des textes courts, simples et écrits sur le vif. 

Parmi mes outils de prédilection, il y a aussi des références, des incontournables, des indéboulonnables : 

  • Les "Besherelle" (conjuguaison, grammaire, orthographe) : ils sont toujours à portée de main. Mes filles me taquinent et m’appelle Madame Besherelle car il m’arrive de les consulter juste comme ça, comme on lit une bande dessinée quand on a 13 ou 11 ans !
  • Un bon vieux dictionnaire : Le petit Robert mais aussi mon multi-dictionnaire de la langue française   sur mon ordinateur.
  • Le Petit aperçu de mise en page et de typographie d’Olivier Robert qui est en bonne place sur le bureau de mon ordinateur portable.

 

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Jusque là, je suis très classique : feuilles de papier, stylos, crayons, carnets, dictionnaire. Mais j’utilise également des outils modernes que certains peut-être décrieront. 

  • En premier lieu, mon ordinateur. En fonction des projets, j’écris directement sur la page blanche de mon écran en utilisant mon clavier. Je n’utilise pas de logiciels d’écriture particulier. Juste un logiciel de traitement de texte de base, en l’occurence Pages, l’équivalent de Word sur Mac. Je sais que certaines de mes amies et collègues utilisent Scrivener. Je me laisserai peut-être tenter en 2017 ! Mon ordinateur me sert également à écouter de la musique en période de relecture de manuscrit mais pas d’écriture. Pour écrire, il me faut le silence et le calme. Chacun ses trucs.
  • Puis ma liseuse Kindle est devenue un véritable outil de travail. Elle est ma bibliothèque portative, très pratique quand on déménage beaucoup. Ce qui ne m’empêche pas de lire, de consulter et d’acheter des livres papier. Mais le manque de place me fait souvent préférer ma liseuse et la bibliothèque municipale. 
  • Enfin, internet fait partie de ma vie d’auteur et me permet de faire de belles découvertes. Parmi les sites que j’utilise très régulièrement pour bien écrire et choisir de nouveaux livres, il y a : 

- La ponctuation qui permet en quelques clics de vérifier les règles de ponctuation et de typo ;

- Wordreference, un dictionnaire multilingue en ligne ;

- Goodreads, que j’utilise comme une bibliothèque virtuelle, pour garder une trace des livres (papier ou électronique) que je lis et que je souhaite lire ;

- Amazon (j’entends d’ici les hurlements de certains) pour ses listes d’envie.

Et puis, rien ne serait possible sans une théière, du thé noir, des infusions en tout genre et un mug qui m’invite au voyage. 

Tous ces outils concrets et virtuels peuplent mon univers d’auteur et sont à l’origine de petits rituels quotidiens. Et vous, quels sont les vôtres ? 

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Interview d'auteur : Sophie Landrieux, auteur de Chroniques de l’Amérique au quotidien : une Française décrypte l’American Way of Life

Interview d'auteur : Sophie Landrieux, auteur de Chroniques de l’Amérique au quotidien : une Française décrypte l’American Way of Life

Mon quotidien d'auteure est aussi un quotidien de lectrice. Une fois par mois, je propose donc sur le blog de Writer Forever une interview d'auteurs expatriés (dont j'ai lu le livre) ayant publié un ouvrage traitant de la vie à l'étranger, de l'expatriation ou d'un pays dans lequel ils ont vécu. Il peut s'agir de roman, de témoignages, de fragments de vie, de livre jeunesse ou d'un tout autre genre à partir du moment où il traite de cette problématique particulière. Ces auteurs nous parlerons des raisons qui les ont poussé(e)s à écrire leur ouvrage, de leur processus d'écriture, de la manière dont ils l'ont publié et de leur stratégie de promotion.

Aujourd'hui, je vous propose de rencontrer Sophie Landrieux, l'auteur de Chroniques de l’Amérique au quotidien : une Française décrypte l’American Way of Life.

Pourriez-vous m’en dire un peu plus à propos de votre livre ?

Mon livre « Chroniques de l’Amérique au quotidien » est un témoignage sur la vie en expatriation aux États-Unis. Il traite de la vie de tous les jours dans ce pays en proposant une analyse des différences culturelles entre la France et les États-Unis. Le mode de vie américain est ainsi décrypté. Les principaux thèmes du livre sont l’éducation des enfants, la nourriture, les fêtes ou encore l’archétype de la femme américaine. 

 

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À qui s’adresse-t-il ? 

Ce livre s’adresse principalement aux expatriés aux États-Unis et à ceux qui y préparent leur expatriation. Il peut être utile à toute autre personne intéressée par la vie en expatriation et les différences culturelles. Les francophiles américains font également partie du public visé.

Qu’est-ce qui vous a poussé à l’écrire ?

J’ai écrit ce livre car peu de livres témoignent de la vie de Français aux États-Unis. Par contre, il existe beaucoup d’ouvrages, écrits par des Américains notamment, sur la vie fabuleuse qu’ils ont menée ou mènent en France. Avec ce livre, j’ai voulu mieux comprendre le mode de vie américain pour surmonter certaines difficultés d’adaptation. La vision de l’expatriation demeure souvent trop rose, ou au contraire pessimiste. Je pense qu’il convient d’appréhender cette expérience singulière d’une façon plus nuancée. Mon témoignage évoque le choc culturel et les difficultés d’adaptation, mais montre aussi les nombreux bons côtés de l’expatriation. J’espère que mon livre pourra aider de futurs expatriés à anticiper certaines difficultés et à mieux cerner l’Americain Way of Life pour en profiter pleinement.

Quels ont été vos processus d’écriture, de l’idée à sa finalisation ? 

De l’idée à la finalisation, cinq années environ se sont écoulées. J’ai écrit un premier manuscrit en un an. N’ayant pas trouvé d’éditeur en 2012, j’ai abandonné ce projet et ai commencé à travailler à temps plein. Cette année m’a enfin donné le temps de reprendre mon manuscrit et de le terminer. Il n’a cependant jamais quitté mon esprit et j’ai continué à lire sur le sujet, conserver des articles, même quand je n’étais pas dans une phase active d’écriture.

Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

J’ai rencontré plusieurs difficultés. J’ai d’abord hésité entre écrire le livre en anglais ou en français. Le français a fini par s’imposer, ce qui a aussi réorienté le thème du livre pour un public candidat à l’expatriation aux États-Unis

Le manque de temps fait aussi partie des difficultés que j’ai rencontrées. M’autoriser à me consacrer à un projet d’écriture m’a permis d’achever mon livre. J’en ai fait ma priorité.

Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ? 

J’ai choisi l’auto-publication avec Amazon. La démarche est très simple.

Pourquoi avez-vous choisi de ce mode d’édition ?

J’ai choisi l’auto-publication car je souhaitais partager mon manuscrit avec mes amis afin de pouvoir ensuite l’améliorer en fonction de leurs remarques et réactions. J’essaie maintenant de trouver un éditeur traditionnel pour en assurer une meilleure diffusion.

Comment assurez-vous la promotion de votre livre ?

Je ne suis pas certaine d’être bien placée pour donner des conseils dans ce domaine. Voici ce que j’ai tenté. En matière de promotion, j’ai d’abord écrit un courriel à mes amis pour les informer de la parution du livre. J’ai aussi publié cette nouvelle sur mon compte LinkedIn. Ensuite, j’ai créé une page Facebook et un blog pour accompagner la sortie du livre. Enfin, j’ai contacté des sites consacrés à l’expatriation pour leur proposer des articles ou interviews.

Quelle est la meilleure méthode selon vous pour promouvoir un livre ? Dans votre cas, qu’est-ce qui fonctionne le mieux ? 

Je pense que les amis s’avèrent les meilleurs prescripteurs. Certains ont eu la gentillesse de partager la nouvelle de la parution de mon livre avec leur propre réseau.

Que vous ont apporté la rédaction et la publication de ce livre ?

J’ai beaucoup appris en rédigeant ce livre grâce à mes recherches sur le sujet. Ma compréhension de la société américaine s’est améliorée. 

Sa publication me donne un sentiment d’accomplissement et me permet surtout de partager mon manuscrit. Beaucoup d’amis français ou américains ont eu envie de me voir pour en parler et me donner leur point de vue. La publication du livre a ainsi fait naître de nombreux échanges.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite écrire un livre ? 

L’écriture est un processus. Il faut de la persévérance et ne pas hésiter à abandonner un manuscrit, puis à le recommencer. Un équilibre entre confiance en soi et autocritique est nécessaire pour arriver à avancer. Un dernier conseil : savoir mettre un point final. Quand un livre est-il achevé ? Je réponds généralement à cette question en préparant mon prochain livre. Je note mes nouvelles idées. Au lieu de m’en vouloir de ne pas les avoir intégrées, je les garde pour mon prochain projet.

Enfin, où peut-on se procurer votre livre ?

Mon livre est disponible sur amazon.fr ou amazon.com.

Biographie

b2ap3_thumbnail_Sophie-Landrieux.JPGSophie Landrieux vit en expatriation aux États-Unis depuis 8 ans avec sa famille. 

Elle est maitre de conférences en gestion. Elle enseignait à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne avant son expatriation. Elle a aussi enseigné dans une université américaine pendant plus de trois ans avant de se consacrer à l’écriture. Elle est l’auteur de « Chroniques de l’Amérique au quotidien : une Française décrypte l’American Way of Life » et anime un blog sur ce sujet.

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